L’Unité Spec 3, située au centre d’hébergement Rousselot, accueille des adultes ayant une déficience physique et présentant des troubles graves du comportement. Pour une deuxième année consécutive, les résidents ont peinturé de jolies cabanes à oiseaux dont la vente est destinée à financer d’autres activités qui enrichiront leur milieu. Voici les détails de ce magnifique projet, générateur d’engagement et de fierté !

Une unité à vocation transitoire

L’Unité Spec 3 accueille un maximum de 14 résidents qui ont une moyenne d’âge de 55 ans. « C’est une clientèle qui présente, par exemple, des problèmes neurocognitifs avec une déficience physique, ou qui peut avoir vécu un traumatisme crânien. La particularité commune est la présence de comportements désinhibés », indique Anne-Marie Renaud, assistante infirmière-chef de l’unité. Ainsi, une équipe multidisciplinaire, dont les membres possèdent tous la formation OMEGA, joue un rôle significatif dans l’évolution des résidents. L’unité demeure autosuffisante ; les usagers se doivent d’être accompagnés pour sortir. « Ce milieu d’hébergement détient une vocation transitoire. Le but demeure d’amener le résident à intégrer un environnement moins contraignant le plus rapidement possible », complète Anne-Marie. Celle-ci voit l’Unité Spec 3 comme une occasion de vivre une belle expérience pour les résidents, malgré les circonstances. En effet, l’encadrement spécialisé, les outils adaptés à la réalité de chacun et les opportunités de concrétiser des activités stimulantes représentent pour eux une douce lueur d’espoir.

Prendre son envol vers une plus grande estime de soi

Suzanne Michaud, éducatrice spécialisée, et son collègue, Loubens Manassé, préposé aux bénéficiaires, ont orchestré le projet de fabrication de cabane à oiseaux. « Un résident s’ennuyait, il n’avait envie de rien. Il semblait cependant ressentir un fort intérêt pour les activités artistiques. On a donc décidé d’acheter des cabanes et de les lui faire peinturer. Il a adoré l’expérience ! », indique Loubens. C’est ainsi que plusieurs autres résidents ont pu, eux aussi, prendre part à ce magnifique projet créatif des plus rassembleurs. « Cela permettait également d’atteindre des objectifs thérapeutiques. Chaque soir, un monsieur allait à la salle peinturer seul. Il se sentait bien. Ça favorisait même son autonomie ! », complète Suzanne.

Un grand engouement au kiosque 

Un kiosque extérieur a permis la vente de près d’une trentaine de cabanes. Les fonds amassés permettent la tenue d’autres activités comme le jardinage urbain et les BBQ. « Tous les intervenants ont acheté des cabanes. Ils nous disaient à quel point ils aimaient l’idée et avaient hâte de pouvoir s’en procurer d’autres. On a même pris des commandes supplémentaires ! », mentionnent les deux collègues du Spec 3.


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