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Geneviève prévient les infections en CHSLD

Geneviève Lavallée est infirmière dans l’Est depuis 2004. Elle travaille comme conseillère en prévention et contrôle des infections depuis 2007. Si les deux dernières années ne sont pas représentatives de son travail, elle reste tout aussi passionnée.

Après avoir été assistante au supérieur immédiat (ASI) dans les centres d’hébergement de la Pointe-de-l’Île, Geneviève soutient maintenant les équipes par la prévention et le contrôle des infections (PCI). «C’est une équipe formidable. On fait partie de l’équipe de la PCI et aussi de l’équipe du centre d’hébergement», explique-t-elle, ajoutant qu’elle y voit le meilleur des deux mondes.

Je rencontre ainsi Geneviève et Marie-Kim Côté, infirmière clinicienne depuis 2012. Elle est en orientation à la PCI. Elle prendra la charge du CHSLD Triest dans les semaines à venir. Marie-Kim était en congé de maternité pendant la pandémie. «Je voulais revenir dans un poste pour aider là où ça compte. Travailler en prévention et contrôle des infections en CHSLD me donne ce sentiment d’être utile», explique la jeune mère.

«Pour être conseillère à la PCI, il faut être prête à toute éventualité. Tout peut être tranquille toute la semaine et une éclosion peut éclater le vendredi à 15h», affirme Geneviève, avec le sourire dans la voix.

La PCI : alliée de la qualité des soins

Dans les CHSLD, la prévention et le contrôle des infections est vue différemment qu’à l’hôpital. Les résidents habitent en permanence dans l’installation. «On parle d’un milieu de vie et non de soins actifs», explique Geneviève.

Mais la prévention des éclosions de germes résistants comme le SARM, le C.Difficile, le ERV et le BGNPC reste cruciale. Elle passe, par exemple, par l’isolement lors de nouvelles admissions et le retour d’hospitalisation. «L’application des protocoles en fonction de la situation permet d’éviter les éclosions», ajoute Geneviève.

Et si éclosions il y a, le suivi est rigoureux. Dès les premiers symptômes s’apparentant à un virus comme le SARS-cov-2 (COVID) ou un germe résistant comme le C.Difficile, la conseillère visite l’unité. Un formulaire est rempli chaque jour avec les symptômes du résident et comment la situation est gérée par le personnel.

Une affiche sur la porte de la chambre d’une résidente explique les précautions à prendre avant d’entrer dans la chambre.

En soutien aux équipes

L’équipe de la PCI en CHSLD vient aussi en soutien aux CHSLD privés, aux résidences intermédiaires et aux résidences pour personnes âgées. «On a des fins de semaine de garde. Il faut s’adapter aux situations et transmettre la bonne information.»

Le travail de conseillère à la PCI en est aussi un de surveillance. Les audits sur les unités permettent d’avoir des statistiques sur les comportements à adopter comme le lavage des mains et le port adéquat des gants, par exemple. La prévention passe aussi par la formation du personnel.

Quand on pense à un projet de construction, des travaux dans un milieu de soins, la PCI n’est jamais très loin. «On vient en support parce qu’il y a des normes pour limiter les risques lors de travaux. Ça fait aussi partie des mandats spéciaux que nous avons à chapeauter!», mentionne l’infirmière.

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