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Magali Leblanc revient du délestage

Physiothérapeute- Journal Le Fil

Le quotidien de Magali a été chamboulé dès le début de la pandémie, il y a bientôt un an. Physiothérapeute, elle vient tout juste de prendre un nouveau poste au soutien à domicile au CLSC de l’Est de Montréal.

Lors de la première vague, Magali a été délestée pour aller aider l’équipe de physiothérapeutes à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. «J’y ai été pendant deux mois», précise-t-elle. Elle ajoute rapidement qu’elle a aussi travaillé toutes les fins de semaine au CHSLD Jeanne-Le Ber comme aide de service. «C’était un autre rôle, une autre expérience», mentionne Magali.

Délestée au SNT

Pendant la deuxième vague, elle est délestée au site non-traditionnel COVID, à l’Hôtel-Dieu. Comme certains travailleurs de d’autres CIUSSS, elle y est restée pendant six semaines. «Le vendredi, j’ai su que j’étais délestée au SNT et que je commençais à y travailler le mardi.»

Son rôle : éviter le déconditionnement des patients hospitalisés avec la COVID-19. «Il y avait deux unités de réadaptation où on travaillait avec les patients pour les faire bouger selon leurs capacités», explique Magali.

Une collaboration inter-CIUSSS

L’équipe soignante, composée de professionnels de plusieurs CIUSSS, était formidable, selon Magali. «On avait aussi un bon contact avec l’équipe médicale. On avait l’impression d’offrir de bons soins de santé. On sentait que tout le monde voulait aider», précise la physiothérapeute. «J’ai même demandé de rester plus longtemps, mais on avait besoin de moi à mon nouveau poste.»

«J’ai beaucoup appris de cette collaboration avec des travailleurs de d’autres CIUSSS. Nous venions tous de milieux différents, et on a réussi à faire du bon travail. Nous étions motivés à offrir les meilleurs services possibles.»

Magali Leblanc, physiothérapeute

Au final, Magali garde le délestage comme une expérience positive, malgré le fait qu’elle n’était pas certaine au départ. «Ce n’était pas volontaire, mais j’y serais allée volontairement avec plaisir. Même, j’y retournerais si on me le demandait de nouveau.»

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