Une grande opération s’est mise en place dans les CHSLD de notre organisation. Pour éviter un retour de la COVID-19 dans les CHSLD, les employés seront dépistés de façon régulière. C’est ainsi un grand barrage humain qui se dresse devant la COVID-19 pour protéger les résidents et leur milieu de vie.

8 h 20 : CHSLD Polonais Marie-Curie-Sklowdowka

Dans la salle des loisirs, au sous-sol de l’établissement, Karine, Monica et Francis attendent les travailleurs de l’installation. Le quart de travail de nuit venait de passer au dépistage.

Karine, l’enseignante motivée

Karine s’est inscrite au site Jecontribue dès le début de la pandémie. «J’étais enseignante au DEP des infirmières auxiliaires et des préposés aux bénéficiaires (PAB) dans l’Ouest de l’île. Ça faisait quelque années que j’avais besoin de changements, notamment parce que je vis dans l’Est. La pandémie m’a permis de faire ce changement», raconte-t-elle, avec un sourire contagieux, même derrière son masque.

Ainsi, elle travaille à la clinique de dépistage Chauveau depuis presque son ouverture. Elle a appris cette semaine qu’elle fera partie de l’équipe de dépistage de l’Opération Barrage qui se promènera dans les CHSLD pour barrer la route à la COVID-19.

Monica, la physiothérapeute-dépisteuse

Depuis le congé pascal, Monica est délestée de son travail de physiothérapeute au soutien à domicile en déficience physique. Elle travaille, elle aussi, à la clinique de dépistage Chauveau. Avec aucune expérience en prélèvements au départ, elle a appris rapidement. «Ça été difficile au début. Je n’avais jamais fait de tests comme ça. Faire des tests de dépistage de la COVID-19 est devenu une habitude maintenant!», dit-elle.

Les horaires de travail de soir et de fin de semaine ont aussi été une grande adaptation pour elle et sa famille. Monica ne sait toujours pas quand elle retournera dans ses fonctions habituelles de physiothérapeute. «Pour l’instant, la demande est grande à Chauveau. D’autres personnes qui étaient retournées à leur travail sont revenues nous aider cette semaine. On voit la deuxième vague arriver.»

Francis, le microbiologiste volontaire

Francis travaillait au laboratoire du Centre de recherche du CHUM avant la pandémie. À la fin mars, les activités de recherche sont suspendues. «Je me suis inscrit sur le site Jecontribue et j’ai été embauché pour travailler à la clinique de dépistage Chauveau. J’ai fait un peu de tout : aide de service, adjoint administratif, circulation et orientation des patients», explique le bachelier en microbiologie.

Il espère retourner sur les bancs d’école cet automne pour faire sa maîtrise en santé publique. Son expérience aux lignes de front pour combattre la COVID-19 lui permettra sûrement d’avoir une lecture intéressante en santé publique. Mais Francis souligne aussi l’importance de s’occuper des autres enjeux de santé publique, même en temps de pandémie. «Il y a d’autres virus, d’autres maladies qui se promènent dans la communauté», affirme-t-il convaincu.

14 h : CHSLD Marie-Rollet

La journée de Francis, Monica et Karine ne se termine pas au CHSLD Polonais Marie-Curie-Sklodowska. L’après-midi est consacré au dépistage des travailleurs au CHSLD Marie-Rollet.

«C’est mieux de se faire dépister plus souvent. Ça protège ma famille et les usagers au travail», affirme une jeune préposée.

Sergio aussi croit que c’est mieux. «Nous sommes trois – ma femme, mon fils et moi – à travailler pour le CIUSSS. Ça me rassure de me faire dépister plus souvent», affirme-t-il avec son accent charmant.

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