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Pour outiller les intervenants contre la maltraitance envers les aînés

Pour souligner la Journée mondiale de lutte à la maltraitance envers les aînés, l’équipe de la Direction de la qualité, évaluation, performance et éthique présente une section avec de nouveaux outils pour les intervenants sur intranet.

Fruit du travail de collaboration entre plusieurs membres des directions, comités et conseils, une trousse a été réalisée afin de faciliter les démarches dans l’application de notre politique et de notre procédure de lutte contre la maltraitance.

Reconnaître et agir

L’information de cette trousse aide à mieux repérer des situations potentielles de maltraitance, à savoir quoi faire et comment agir si vous êtes témoin de maltraitance, et aussi connaître les différentes ressources vers qui référer la clientèle en situation de maltraitance.

« Il m’arrive d’accompagner les intervenants cliniques auprès des usagers et de leurs proches afin de leur faire prendre conscience que la portée de certains de leurs gestes ou l’absence de gestes envers un de leur proche peut s’avérer être de la maltraitance.
Souvent, il s’agit d’une forme non-intentionnelle de maltraitance et c’est là qu’il faut travailler les attitudes, les comportements ou les préjugés pour réduire les impacts ou les préjudices de la maltraitance. D’autres fois, la maltraitance est très subtile, il faut voir ce qu’il y a derrière les gestes et utiliser les outils mis à notre disposition. Lorsque c’est difficile d’intervenir, la loi, les politiques et les procédures peuvent nous appuyer. Surtout, il ne faut pas hésiter à agir car nous avons le devoir d’intervenir et de favoriser une culture de bientraitance.»

Manon Joyal, conseillère en éthique
Service d’éthique, Direction de la qualité, évaluation, performance et éthique

« La maltraitance est trop souvent non détectable à l’œil nu. Il faut être attentif et à l’écoute des personnes aînées ou des adultes vulnérables. La maltraitance peut être autre chose que des ecchymoses ou de vider un compte de banque. Il faut prendre le temps d’expliquer la notion de bientraitance. Tout le monde a un rôle à jouer et le personnel contribue souvent à «lever le drapeau» en cas de soupçon. »

Dominique Gélinas, conseillère cadre à la gestion intégrée des risques
Direction adjointe qualité-gestion des risques-éthique-partenariat usagers et proches

Bravo à tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à mettre en place ces sections et ces outils afin de lutter contre la maltraitance.

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