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Une « SWAT team » rafraîchissante… et en feu!

(De gauche à droite) Régine Étienne, coordonnatrice à l’hébergement au CHSLD Robert-Cliche et Joseph-François-Perrault. Estelle Duchesne, chef d’unité au CHSLD Robert-Cliche. Nathalie St-Jacques, préposée au bénéficiaire. Mélanie Brown, assistante du supérieur immédiat. Margareth Marcelle, infirmière auxiliaire. Patricia Mathieu, préposée au bénéficiaire.

À l’instar des 14 autres installations de notre CIUSSS, le CHSLD Robert-Cliche peut compter, depuis le 1er mai dernier, sur le déploiement d’une équipe spéciale chargée de venir à la rescousse de ses résidents en cas de vagues de chaleur.

Véritable « SWAT team », cette équipe de choc, issue du plan particulier d’intervention (PPI) fourni par le Service des mesures d’urgence, est chargée d’assurer le confort et de veiller à la santé des résidents lors de périodes de chaleur accablante et extrême.

Petit aide-mémoire sur les niveaux d’alerte/veille

Un avis de chaleur accablante est émis lorsque la température de l’air atteint ou dépasse 30°C et que l’indice humidex (température et taux d’humidité combinés) atteint ou dépasse 40°C.

Un avis de chaleur extrême est émis lorsque la température atteint ou dépasse, en moyenne pondérée, un minimum de 20°C et un maximum de 33°C pendant 3 jours consécutifs ou lorsqu’une température est égale ou supérieure à 25°C pendant 2 nuits consécutives.

Une équipe dynamique et soudée

Dès mes premiers pas dans le hall d’entrée du CHSLD Robert-Cliche, je sens tout de suite que les employées travaillent sous le signe de la collaboration.

L’atmosphère est détendue. Que ce soit l’adjointe administrative, l’ASI, les préposées aux bénéficiaires ou les infirmières auxiliaires, toutes m’accueillent avec le sourire.

Ce que je retiens de mes échanges avec ces intervenantes, c’est un sentiment de fierté. La fierté pour ces diverses intervenantes d’être celles qui effectuent au quotidien 1001 tâches cruciales afin d’offrir aux résidents une bonne qualité de vie et un milieu agréable.

Pour le bien-être de tous

Je leur demande quelles sont les trois qualités indispensables à avoir pour assurer avec brio les fonctions d’un membre de leur SWAT team.

« Esprit d’équipe, communication et humanisme », répondent-elles, unanimement.

Cela ne pourrait être plus juste.

Tout est réglé comme une horloge ici, et ce, du bureau de la réception jusqu’aux chambres des résidents. Si la chaleur frappe, chaque service est mobilisé. Rien n’est laissé au hasard.

Régine Étienne, coordonnatrice à l’hébergement au CHSLD Robert-Cliche et Joseph-François-Perrault, m’explique que l’une de ses tâches consiste à s’assurer que tous les services mettent en pratique le plan particulier d’intervention.

Elle peut être appelée, par exemple, à vérifier que les chefs de services alimentaires adoptent un menu froid plutôt que chaud et qu’ils procèdent à la préparation de boissons froides. De plus, elle sollicite parfois la coordonnatrice en loisirs afin de déployer des travailleurs sociaux et des techniciens en loisirs qui apporteront leur aide aux employées régulières en cas de chaleur intense.

Ici, au CHSLD Robert-Cliche, la transition vers les nouvelles mesures en cas de chaleur accablante ou extrême s’est opérée de façon fluide car tout le monde travaille en fonction d’un objectif commun.

Régine Étienne, coordonnatrice à l’hébergement au CHSLD Robert-Cliche et Joseph-François-Perrault
J’ai eu la chance de goûter à de l’eau épaissie. Ce liquide, dont la consistance s’apparente à celle du miel, est servi aux personnes éprouvant une difficulté à déglutir.

Des actions précises

La priorité pour le personnel est d’hydrater et de surveiller les signes de déshydratation. On me précise que s’il est essentiel de veiller au bien-être des résidents, les employées, elles, doivent aussi recevoir la même attention. Se relayer pour prendre des pauses est la clef.

La préposée au bénéficiaire, Nathalie St-Jacques, veille à la bonne hydratation de l’ensemble des résidents.

Les « îlots de fraicheur » – deux par unité – constituent les zones climatisées vers lesquelles les résidents sont dirigés en cas de veille active. Chaque résident peut louer ou acheter un climatiseur pour sa chambre, ce qui est fortement recommandé par le personnel. À défaut de climatiseur, des ventilateurs sont installés dans les chambres.

Durant la journée, on ferme les lumières dans les corridors, de même que les fenêtres et les stores dans les chambres. Une attention particulière est également accordée aux vêtements portés par les résidents, ceux-ci ne devant pas être trop épais. Il va sans dire que les activités à l’intérieur sont privilégiées dans un tel contexte.

En fin de compte, je suis reparti avec la joie contagieuse de cette équipe unique et ô combien rafraîchissante.

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