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Travailler dans l’imprévisibilité de l’unité des naissances

Jasmine et Michael sont tous deux infirmiers à l’Unité des naissances de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Ils racontent pourquoi ils ont choisi d’y travailler.

Si Jasmine ne pensait jamais travailler en salle d’accouchement, Michael lui a été séduit dès le départ par la joie que procure l’arrivée d’un nouvel enfant. Michael est le premier infirmier masculin à travailler à l’unité des naissances, dans le secteur post-partum et la clinique externe. «Il y a eu un infirmier auxiliaire avant moi. Mais c’est vraiment un environnement de travail que j’adore!», lance-t-il, ajoutant qu’il adore travailler avec les enfants.

Pour Jasmine, l’imprévisibilité de l’accouchement lui amène un défi professionnel. «Ici, on ne sait jamais ce qui va arriver. J’ai fait des stages partout lors de ma formation. Mon dernier stage était au 7AB. J’ai vu l’esprit d’équipe, le travail d’équipe entre les professionnels. J’ai tout de suite aimé le travail», explique-t-elle.

Des avantages intéressants

Pour les deux infirmières, le développement professionnel passe par une grande écoute des chefs. «On nous consulte pour trouver des solutions aux défis. On peut aussi faire des quarts de travail de 12h. On reçoit une prime de soins critiques. Tout est mise en place pour nous donner envie de faire carrière ici», explique Jasmine qui travaille de nuit à temps complet, par choix.

Michael admet que le travail est moins technique en post-partum. «C’est l’approche humaine. Il faut gagner la confiance des mères dans un moment très particulier, important de leur vie. On partage une étape importante, celle de devenir mère quand on parle d’un premier bébé.» Nouveau dans l’équipe, il ajoute qu’il n’a pas eu de misère à faire sa place. «Les autres membres de l’équipe sont heureux de voir des nouveaux et sont toujours prêts à m’aider», assure-t-il.

À la salle d’accouchement, Jasmine apprécie la venue des stagiaires sage-femmes. «On apprend de nouvelles positions pour faciliter le travail, de nouvelles façons de pousser. Je suis toujours ouverte à améliorer ma pratique», dit la jeune infirmière.

Pour les deux infirmières, il a consensus. Le moment intime partagé pendant l’accouchement ou dans les heures suivant l’accouchement est un privilège. «Il y a toujours plein d’anecdotes qui se passent ici. Rien n’est banal. On accompagne à donner la vie!», mentionne Jasmine, avec des étoiles dans les yeux.

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