img-logo-QcCIUSSS-2-02@2x

Les vies changées de Résolution

À l’occasion du 150e anniversaire de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM), Le Fil se pose aujourd’hui au Pavillon Bourget, là où une équipe unie change des vies.

La découverte de l’IUSMM se poursuit dans les locaux de l’équipe mobile Résolution. Ici, plus de 20 professionnels – travailleurs sociaux, infirmières, psychoéducateurs, etc. – soutiennent les citoyens de l’Est qui traversent une situation de crise.

Dans les moments les plus sombres d’une dépression, à la tombée d’une mauvaise nouvelle, au cœur d’une rupture ou quand le suicide apparaît comme une option, l’équipe mobile Résolution peut-être un pilier sur lequel s’appuyer pour retrouver l’équilibre perdu. 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, elle se tient prête à intervenir. Des services d’écoute au téléphone et d’accompagnement en face à face sont offerts.

Lyne, éducatrice spécialisée, et Karine, psychoéducatrice, se livrent à nous.

Lyne, à l’autre bout du fil

« Pour aider tant de personnes en détresse, il faut avoir un amour pour l’humain et un désir sincère de faire le bien. » Lyne est l’une des oreilles attentives de la ligne de crise Résolution. Lorsqu’une personne compose le 514 351-9592, Lyne dresse un état de la situation, veille à la sécurité de l’appelant et le guide vers les services qui pourront lui venir en aide.  

 Nos grandes forces, ce sont notre multidisciplinarité et notre rapidité d’intervention.

Lyne Lambert, éducatrice spécialisée dans l’équipe mobile Résolution

« Bien connaître les ressources qui existent sur le territoire est essentiel pour nos fonctions téléphoniques. » Sa connaissance approfondie de notre CIUSSS et des organismes communautaires de Montréal, véritable trésor en la matière, est un véritable atout. Lyne en est certaine ; elle enrichit sa capacité d’intervention. « Une facette de notre mandat consiste, par exemple, à orienter efficacement les individus vers des lieux et activités qui les aideront à surmonter la solitude. »

Karine se rend à domicile

Lorsque les intervenants de la ligne d’urgence déterminent qu’une intervention en face à face est nécessaire, l’équipe du suivi à domicile entre rapidement en jeu. Karine en fait partie. Son rôle premier : rencontrer l’usager dans son environnement et évaluer sa situation. « Mon mandat, c’est beaucoup de gestion de risques. La personne a-t-elle des idées suicidaires? Est-elle en sécurité? Sinon, quelles stratégies pouvons-nous mettre en place? » Par la suite, un suivi s’échelonnant sur une période de six à huit semaines est mis en place.

Je reconnais en mes collègues un grand dévouement et un amour de l’intensité et des défis!

Karine Desrosiers, psychoéducatrice dans l’équipe mobile Résolution

« Si la crise est une période de grande détresse, elle offre des opportunités de changement. En l’espace de quelques semaines, même si le travail n’est pas terminé, nous voyons la personne se relever. » Pour accueillir la souffrance d’autrui, Karine puise dans ses forces intérieures, comme sa grande capacité d’adaptation, et mise sur l’entraide qui règne au sein de son équipe.

À Lyne, Karine et l’équipe entière de l’équipe mobile Résolution, merci du fond du cœur de faire toute la différence dans la vie de citoyens de l’Est!

Vous pourriez aussi aimer

C’est l’été!

Ouf! Quel printemps! Il a été long, on dirait qu’il s’est passé un an. Mais en même temps, j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu passer. Pas de temps des sucres, pas de gadoue sur mes bottes, pas de pluie froide du mois d’avril que je déteste tant… C’est comme (...)

L’expérience de Laurent en zone chaude

Laurent Wisse, technicien en travail social au soutien à domicile au CLSC Rosemont, délesté en zone chaude. Donc, je suis délesté au CHSLD Nicolet (zone chaude) depuis environ deux semaines. Mon horaire de travail est stable, de soir, de 14h à 22h, une fin de semaine sur deux. Je suis (...)

C’est parti pour le nouveau bloc à Santa Cabrini

Dès 2022, il y aura de l’action à l’Hôpital Santa Cabrini Ospedale. Le ministre de la Santé et des services sociaux, Christian Dubé, a confirmé que la construction du tant attendu bloc opératoire pourra débuter. Le projet de 96.3 millions de dollars comprendra un bloc opératoire moderne de 8 salles (...)