Jean-Marc Bergeron est préposé aux bénéficiaires en radio-oncologie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Connu de beaucoup dans l’organisation, il travaille à la valorisation des équipes à l’interne… Comme un ange pour les anges.
J’ai la chance de travailler dans un milieu froid. Je vois mes collègues en grande détresse. Je rencontre des gens avec qui j’ai travaillé au fil des années. J’ai voulu éveiller les gens à ce qu’on peut faire au quotidien.
En parlant avec une voisine, il a fait des liens pour un don de masques N95, ces fameux masques nécessaires lors de procédures comme l’intubation. Cette action l’a interpellé pour faire quelque chose de plus grand que lui.
L’effet colibri
On en a parlé dans une autre chronique, l’effet colibri est l’effet d’entraînement que peut faire une petite action. Ainsi, après avoir vu l’équipe de la buanderie s’adapter à vitesse grand V, il a convaincu des amis d’offrir de la pizza à l’équipe, avec des remerciements personnalisés.
Il y a eu l’équipe de la banque de sang, du CETC où sa conjointe travaille. Les laboratoires ont reçu un repas traiteur de la cafétéria. Les endroits chauds d’HMR ont aussi été gâtés. Au quatrième étage, on a demandé combien il y avait d’employés sur tous les quarts de travail. La semaine dernière, tous les travailleurs ont reçu un repas chaud. Au neuvième étage aussi.
Il y a eu également des panettones, ces gâteaux italiens, et des pâtisseries lors de la récente journée fériée.
Donner pour le plaisir
Les préposés, on a choisi ce travail parce qu’on aime plus donner que recevoir. Ce qui me fait le plus plaisir dans cette pandémie, c’est de voir que, même dans un climat difficile, j’ai réussi à décrocher des sourires.
Jean-Marc Bergeron, préposé en radio-oncologie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Une petite action qui a fait beaucoup de bien… Après un peu de lumière sur ses bonnes actions, Jean-Marc retrouve maintenant son travail et ses collègues, dans l’anonymat.
Crédit photo: Joël Lemay, Agence QMI