Depuis janvier dernier, cinq coachs en prévention du Service de prévention et promotion de la santé rencontrent les travailleurs de la santé de nos installations. Si, au départ, on voulait mettre l’accent sur la technique PDSB (Principes de déplacements sécuritaires des bénéficiaires), la pandémie a ajouté tout un autre champ dans leurs actions sur le terrain.
Vendredi matin, au 4AB à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, deux coachs en prévention rencontrent les employés de l’unité dans le salon des familles. Le but? faire une courte démonstration d’utilisation du masque P100. Ce masque réutilisable a remplacé le fameux N95 à usage unique qui était en rupture de stock au cours de la première vague.
Au-delà des procédures
Les employés ont bien reçu des procédures sur l’utilisation du masque, sur la façon de le nettoyer et de l’enlever pour éviter la contamination. Mais il n’y avait pas eu de démonstration ni de formation à proprement parler. On veut donner les bonnes informations, prendre le temps pour limiter les risques de contamination s’il y avait une autre montée des cas de COVID-19, explique Geneviève Coupal, conseillère en prévention.
Pendant la première vague de COVID-19, tout est allé bien vite sur les unités. Il a fallu s’adapter rapidement et utiliser l’équipement de protection individuelle adéquatement pour éviter la contamination. C’est la raison pour laquelle le Service de prévention et promotion de la santé a déployé ses coachs avant que les zones chaudes ne reviennent. On a constaté un besoin pour des capsules rapides, des démonstrations qui permettent de rafraîchir les bonnes pratiques, ajoute Geneviève.
Entreposer avec créativité
La charge mentale reliée à la possible contamination par l’EPI a été épuisante pour les équipes sur les unités. Ainsi, ces aide-mémoire vivants et dynamiques permettent de rafraîchir la mémoire dans un moment plus calme.
On travaille aussi à installer des stations de désinfection des masques et l’entreposage de ceux-ci. On s’est inspirés du système de sacs accrochés à des pôles dans les pharmacies communautaires pour l’entreposage des masques. Il faut être créatif, notamment à cause du manque d’espace sur les unités, mentionne Geneviève.