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Le dépistage de la COVID-19 envahit le stade olympique

Le soleil étire ses rayons matinaux derrière le mat du stade olympique. Depuis quelques jours, plusieurs équipes de notre organisation s’affairent autour du bâtiment emblématique de l’Est de Montréal. C’est qu’une clinique de dépistage à l’auto se prépare à ouvrir ses portes juste à temps pour le temps froid.

La clinique de dépistage Chauveau connaît un achalandage important. Avec le froid qui approche, on craignait une difficulté dans la fluidité de la population venue se faire dépister pour la COVID-19. Ainsi, le CIUSSS et la Régie des installations olympiques en sont venus à travailler ensemble pour mettre en place une clinique de dépistage dans le stationnement du Biodôme, avec entrée par la rue Viau.

Un travail d’équipe

Je rencontre Dominique Lachance, spécialiste en procédés administratifs à la Direction des services techniques. Elle m’explique le site, comment il a été pensé. « On a beaucoup appris des expériences passées. On veut offrir un environnement sécuritaire et confortable pour la population et pour les employés. »

Digne de la scène finale de E.T., les tentes sont alignées pour permettre que six voitures puissent être accueillies en même temps au dépistage. « Il y aura gestion de la circulation sur Pierre-de-Coubertin. Tout a été prévu avec le Service des incendies de Montréal et le SPVM », explique Dominique.

Scène du film E.T. (1982)

Dans notre organisation, le montage de ce site de dépistage demande la mobilisation de beaucoup d’équipes. « La direction des services techniques est particulièrement sollicitée sur plusieurs volets : la sécurité, l’entretien et le fonctionnement assurent l’approvisionnement du matériel sur place et l’hygiène et salubrité doit mettre des procédures de désinfection en place. C’est gros à désinfecter comme site! », ajoute Dominique.

L’approvisionnement, les communications et la direction des ressources technologiques travaillent aussi à ce que le site soit fonctionnel… en à peine une semaine! Ainsi, c’est plus de 6000 mètres de câble réseau qui sera installé dans le stationnement souterrain afin de permettre la connexion réseau des ordinateurs. En plus de la fibre optique qui a été installée.

Une ruche bien occupée

Lors de mon passage, des journaliers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal arrivent pour installer les poteaux avec le liquide hydroalcoolique à chaque porte de dépistage. On prend les meilleurs effectifs dans notre organisation pour soutenir la mise en place de ce site. Il faut souligner la polyvalence et la disponibilité de ces gars-là, depuis le début de la pandémie, dit fièrement Jacques Beaudry, coordonnateur intérimaire – Entretien et fonctionnement – Courte et longue durée.

Pour lui, la COVID-19 a amené ça de beau dans notre organisation : tout le monde est mobilisé pour la cause. La pandémie a mis encore plus de pression sur tout le monde. Mais on a appris à travailler ensemble. Chacun travaille dans son expertise. On constate une fierté de participer à l’effort collectif de se battre contre la COVID-19, ajoute-t-il.

Il mentionne aussi l’importance des contacts humains qui mène à des collaborations agréables. La contribution de chacun fait que le CIUSSS est plus fort. Beaucoup de gens travaillent dans l’ombre. C’est important de parler de leur travail.

La clé au personnel clinique

Au moment de ma visite, il restait encore de l’électricité à filer, le chauffage à installer (il fera environ 5 degrés dans le stationnement l’hiver) et de nombreuses autres tâches avant que le clinique puisse s’installer.

Mais tout est prêt, maintenant, à peine deux semaines plus tard. Le clinique s’ajuste à chaque jour, à chaque heure même. Nous, notre travail à la DST, c’est de s’assurer de donner tout ce dont ils ont besoin pour qu’ils soient le plus efficace possible dès l’ouverture, explique Dominique.

Pour le reste, on est une grosse machine, mais on s’adapte!, ajoute Jacques Beaudry, un sourire en coin.

Pour les informations au sujet de site de dépistage Viau

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