Depuis le début de l’opération vaccination contre la COVID-19, des bénévoles ont répondu présents. Leur motivation : participer à l’effort collectif de sortir de cette pandémie.
Ginette Daigneault
Retraitée de l’éducation, Ginette Daigneault est bénévole depuis six ans. «C’est mon emploi à temps plein. Je bénévole cinq jours par semaine», explique-t-elle d’une voix douce. Elle donne aussi du temps à Moisson Montréal.
«Je surveillais les besoins pendant la pandémie. La vaccination m’intéressait particulièrement pour faire partie de cette grande opération », ajoute Mme Daigneault. Comme elle habite près du stade, travailler à cette clinique de vaccination devenait un incontournable.
Pour elle, le bénévolat, c’est une chance de faire autre chose, de connaître autre chose. «La retraite, c’est le temps de faire autre chose. Travailler à la vaccination, c’est voir des gens heureux chaque jour. Les gens sont contents et fiers de se faire vacciner.»
Mme Daigneault aime aussi beaucoup l’ambiance de travail d’équipe au stade. «Je rencontre des gens de différents milieux, de différents métiers. C’est beau de voir tout ces gens travailler ensemble. On aide la société à avancer, à sortir de cette pandémie», explique-t-elle.
Le bénévolat a permis à Mme Daigneault de se sentir utile, d’aider son prochain et de contribuer à enrayer la pandémie. «J’ai appris à me connaître aussi dans cette expérience.»
Michelle Dejordy
En avril dernier, Mme Dejordy a vu un reportage sur l’organisation des centres de vaccination. «Le reportage mentionnait le besoin de bénévoles. Je me suis dis : Moi je peux faire ça, je vis dans le secteur!»
C’est ainsi que Mme Dejordy s’est inscrite sur le site jebenevole.ca. Deux après-midi par semaine, elle se rend au stade olympique pour accueillir et diriger les gens qui vont s’y faire vacciner. «Je travaille les dimanches et lundis. Je suis retraitée, donc pour moi travailler la fin de semaine n’a pas d’importance. Ça cadrait bien avec mes autres responsabilités.»
Mme Dejordy n’a que des bons mots sur l’organisation et le dévouement du personnel. «C’est tellement exceptionnel ce qui se passe ici! Je peux servir de cette façon. J’aime les gens avec qui je travaille. J’aime être en contact avec le public.»
Elle a pu constater au fil des semaines le changement de clientèle. «Au début, on voyait les personnes âgées. Ensuite, la clientèle s’est rajeunit tranquillement, chaque semaine. Les personnes âgées sont revenues pour leur deuxième dose. Certains viennent pour leur première dose. Je leur dis merci d’être venu. On est content de les voir!»
Pour Mme Dejordy, c’était normal de s’impliquer pour une aussi grosse opération. «J’ai toujours été impliquée. J’étais dans des comités quand les enfants étaient petits. Je tricote pour la Fondation du Dr Julien. Pendant le premier confinement, tricoter m’a beaucoup occupé!», dit-elle, en riant.