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Comment gérez-vous vos mammouths?

La semaine dernière, le service des communications a eu la visite de Sonia Pelletier, conseillère au service de développement organisationnel et leadership, et Kathy Brunelle-Agbeti, chef de ce service, pour parler de stress. Un atelier qui a fait réfléchir toute l’équipe.

Les mammouths, c’est l’expression utilisée par Sonia Lupien, professeure titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et directrice du Centre d’études sur le stress humain de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Dans ses livres, elle explique que l’humain a besoin du stress pour survivre. C’est lorsqu’il devient chronique, à haute intensité, qu’il devient néfaste.

Si l’humain n’était pas stressé, il n’aurait pas survécu l’ère des mammouths! Ainsi, chaque mammouth est un facteur de stress. Il y a quatre facteurs de stress qui ont été identifiés comme les plus courants : C.I.N.É.

  • Contrôle faible : vous sentez que vous n’avez aucun ou très peu de contrôle sur la situation.
  • Imprévisibilité : Quelque chose de complètement inattendu se produit, vous ne pouvez pas savoir à l’avance ce qui va se produire.
  • Nouveauté : Quelque chose de nouveau que vous n’avez jamais expérimenté se produit.
  • Égo menacé : Vos compétences et votre égo sont mis à l’épreuve. On doute de vos capacité.

Apprendre à gérer les mammouths

C’est en sachant à quelle catégorie se retrouvent vos mammouths, les situations qui vous stressent le plus, que vous pourrez trouver des pistes de solutions pour mieux les gérer.

On peut aussi se demander quels sentiments nous vivons lorsque le stress de la situation nous envahit, quelles sont les pensées dans la situation et se demander si on réfléchit à des solutions ou si on ne fait que ruminer.

Stratégies d’actions

Maintenant qu’on connait les sources de stress, on sait comment on se sent, il faut trouver des soupapes pour vider le stress.

On trouve des stratégies physiques comme bien dormir, manger sainement, s’étirer, bouger, respirer.

On peut aussi se parler : contextualiser les stresseurs, élaborer des plans de rechange sur la situation qui induit le stress ou encore faire le vide, contrôler ses pensées notamment avec la méditation.

Bien qu’aucune méthode ne soit universelle, celle du support de ses pairs peut apporter un grand soulagement dans le stress quotidien. Il faut se donner le droit de demander de l’aide et être capable d’offrir son support à un collègue aussi.

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