La vaccination contre la COVID-19 sortira des murs de l’IUSMM pour se rapprocher du personnel prioritaire. Enfin, vous direz! Chaque fois qu’une clinique ouvre, je suis toujours impressionnée de voir les équipes à l’oeuvre.
Je commence à connaître les gens derrière l’ouverture de ces cliniques éphémères, pour le dépistage et maintenant la vaccination. Je les rencontre au moment où les ouvriers lèvent les murs, où l’approvisionnement planifie le matériel, où on se demande quelle équipe viendra y travailler. Ça se fait en parallèle, mais avec beaucoup de communication. Chaque fois, j’ai l’impression qu’ils accomplissent un miracle en quelques jours.
Coordonner l’ouverture de sites éphémères
La première fois que j’ai parlé à Anne Dubé, coordonnatrice clinico-administrative 1re ligne, c’était le 17 mars. Elle travaillait à mettre en place la clinique de dépistage pour les employés. Au fil des ouvertures de cliniques, elle est toujours là avec son esprit analytique. Elle observe, réfléchit.
«Je pense qu’on est rendu à une dizaine de sites. C’est rendu un automatisme de travailler ensemble. Avant, je ne connaissais personne dans le CIUSSS. Je venais juste d’arriver, quelques mois avant la pandémie», explique Anne. L’ambiance est amicale. Les rires se font entendre, parce qu’il faut bien rire un peu dans toute cette situation!
Lors de ma visite, Pierre-Olivier de la Direction des services techniques, Camille de la Direction qualité, évaluation, performance et éthique, Simon de la Direction des services multidisplinaires et Anne suivaient Valérie, infirmière et chef de secteur de la vaccination, dans une visite des installations de vaccination. On vérifiait les derniers détails, les besoins en approvisionnement, en signalisation, en hygiène et salubrité, en gestion des flux de circulation… Chaque détail compte pour assurer la sécurité de tous et limiter la contagion. Parce qu’on reste tout de même en pandémie même si on se fait vacciner!
Ces sites éphémères sont documentés par la DQÉPÉ. Camille, conseillère à la DQÉPÉ, était présente pour s’assurer que chaque petit détail, appris des autres sites éphémères, se retrouveront ici aussi, à la clinique de vaccination à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et à celle de l’Hôpital Santa Cabrini Ospedale.
Des installations marquées par la pandémie
Les locaux de l’enseignement ont été réquisitionnés le temps de la vaccination des employés. Je dois avouer que de voir l’auditorium décoré de tous ces plexiglass démontre, encore une fois, le twilight zone dans lequel on vit depuis presqu’un an maintenant. Chaque installation est modifiée pour répondre aux besoins, tout en gardant en tête que la bibitte est encore là, en attente du moindre relâchement des mesures sanitaires pour se faufiler.
Anne mentionne l’agilité de la DST. Jacques Beaudry et son équipe travaillent à pied d’oeuvre avec les installations offertes pour répondre aux besoins de chacun des sites éphémères. «C’est un gros travail de collaboration. On a développé beaucoup de liens pendant la pandémie», ajoute-t-elle, en souriant à ses collègues.
Dans les couloirs de l’enseignement, les affiches sont installées. La signalisation est un aspect important dans toutes ces nouvelles cliniques. Ce sont mes collègues aux communications qui s’assurent de répondre aux besoins de chacun d’entre elles. Si vous voyez les fameuses pastilles par terre, les autocollants de mesures sanitaires sur les murs ou encore les affiches pour gérer le trafic, c’est qu’une personne des communications est passée par là!
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