On a tous des questions concernant la vaccination contre la COVID-19. Pour mieux comprendre les enjeux qui y sont rattachés, voici des questions et les réponses, en vrac.
OUI. La durée de protection chez cette personne ayant eu la COVID-19 n’est pas connue, mais la vaccination lui assurera une protection à plus long terme. En contexte de pénurie ou de quantités limitées de doses, l’administration de la deuxième dose aux personnes ayant fait la maladie pourrait être reportée de 90 jours, étant donné que la maladie offre probablement une protection d’au moins 90 jours.
Il est recommandé d’attendre après la fin de l’épisode aigu de l’infection à la COVID-19 et de la période de contagiosité d’une personne avant de la vacciner.
Une personne asymptomatique peut se faire vacciner dès que sa période d’isolement est terminée. Ce temps d’attente permet d’éviter qu’une personne contagieuse se présente dans les sites de vaccination ou en CHSLD.
La vaccination contre la COVID-19 est contre-indiquée en cas de réaction allergique grave (anaphylaxie) suivant l’administration d’une dose antérieure du même vaccin ou d’un autre produit ayant un composant identique, notamment le polyéthylèneglycol.
Par précaution, il apparaît préférable de ne pas offrir la vaccination contre la COVID-19 aux femmes enceintes. Par contre, la vaccination pourrait être envisagée chez les femmes enceintes à risque très élevé de complications graves de la COVID-19 ou à grand risque d’exposition au SRAS-CoV-2.
Actuellement, il n’y a pas de données suffisantes pour les jeunes de moins de 16 ans avec le vaccin PB COVID-19. Cependant, le Comité d’immunisation du Québec (CIQ) mentionne que la vaccination pourrait être envisagée chez les personnes âgées de 12 à 15 ans qui présentent un risque élevé de complications graves de la COVID-19 et un risque important d’exposition au SRAS-CoV-2.
Comme tout médicament, les vaccins peuvent entraîner des effets secondaires et des réactions. Après l’administration d’un vaccin, il est courant d’avoir des effets secondaires légers et inoffensifs. Ces effets peuvent durer quelques heures ou quelques jours après la vaccination. Il s’agit de la réponse naturelle du corps qui se mobilise pour bâtir une immunité contre la maladie. Ces réactions ne devraient pas perturber les activités quotidiennes et peuvent être traitées au besoin.
Les effets secondaires courants des vaccins peuvent être une fièvre légère une rougeur, une douleur ou une enflure du bras ou de la jambe où le vaccin a été administré. Vous pouvez prendre un médicament pour soulager la douleur ou faire baisser la fièvre.
NON. Les vaccins ne peuvent pas causer la COVID-19, car ils ne contiennent pas le virus SRAS-CoV-2, responsable de la maladie. Une personne qui a été en contact avec le virus durant les jours précédant la vaccination peut présenter les symptômes de la COVID-19 après avoir reçu le vaccin sans que ce soit lié à la vaccination.
OUI. Le vaccin permet de développer une immunité à la COVID-19 14 jours après l’injection de la première dose. Il se peut que vous ayez attrapé la COVID-19 entre temps.
Un premier cas de personne infectée par la nouvelle souche de la COVID-19, soit la variante S, a été confirmé le 29 décembre. Les autorités de la Santé publique suivent l’évolution de la situation de très près. Les analyses sur les caractéristiques de cette nouvelle souche sont toujours en cours dans plusieurs pays et pour l’instant, il n’y a pas lieu de modifier les recommandations de santé publique. Au fur et à mesure que des informations seront confirmées sur cette nouvelle variante identifiée, elles seront communiquées à la population.
OUI. Mondialement, plusieurs fabricants, universités, centres de recherche, etc., ont reçu du financement pour pouvoir produire les vaccins, ce qui leur a permis d’entreprendre les travaux rapidement et d’avoir suffisamment de ressources pour élaborer et tester les vaccins. Toutes les étapes avant l’homologation d’un vaccin ont été respectées, et certaines ont été réalisées de façon simultanée. Santé Canada réalise toujours un examen approfondi des vaccins avant leur autorisation. Santé Canada accorde une attention particulière à l’évaluation de l’innocuité et de l’efficacité des vaccins. Ainsi, les vaccins contre la COVID-19 sont soumis aux mêmes normes scientifiques rigoureuses, aux mêmes normes de qualité, aux mêmes essais et à la même surveillance postcommercialisation que tout nouveau vaccin dont l’utilisation est approuvée au Canada.
Au Canada, un vaccin doit franchir les 5 étapes suivantes avant d’être considéré comme sécuritaire :
NON. L’ARN messager est livré aux cellules grâce aux nanoparticules lipidiques. En 7 à 10 jours, l’ARN messager permet à la machinerie cellulaire (ribosomes) de produire la protéine S, puis il est dégradé. L’ARN messager n’entre pas dans le noyau de la cellule et ne peut pas se reproduire lui-même.
NON. Les vaccins de Moderna et de Pfizer sont les premiers qui utilisent des brins d’ARN pour stimuler la réponse immunitaire. Mais des dizaines d’autres vaccins de ce type, contre différentes maladies infectieuses et des cancers, sont à l’étude. Les premiers essais sur des animaux datent de 30 ans, et ceux menés sur des humains remontent à 15 ans. On a quand même déjà un bon recul.
OUI. Les consignes sanitaires doivent être respectées au moment de la vaccination et après la vaccination contre la COVID-19, puisque le virus circule toujours et que la vaccination ne peut pas être offerte à toute la population au même moment en raison des quantités limitées de doses disponibles.
Vous avez d’autres questions? Vous pouvez nous les envoyer et nous y répondrons. Vous pouvez aussi appeler à la ligne Info-COVID-19 en laissant votre message en spécifiant que vous avez une question concernant le vaccin.
À lire également: Adapter les soins aux patients COVID