Pour souligner la semaine de la sécurité des patients, j’ai discuté avec des gens engagés à l’interne à assurer la sécurité des usagers. Parce que tout le personnel travaille pour assurer la sécurité et le bien-être des patients.
Stéphane Martinelli, chef de service à la Direction des services techniques / Service d’hygiène-salubrité et buanderie-lingerie comprend l’importance de la désinfection sur la sécurité des patients. «On porte toujours une attention particulière aux usagers, aux patients de l’hôpital. Leur bien-être et leur sécurité débute au moment de franchir la porte d’entrée.»
Ça commence donc par la disponibilité du désinfectant à l’entrée, l’affichage lorsque le plancher est mouillé. On a augmenté les rondes de désinfection depuis la pandémie. Les rampes d’escaliers sont désinfectées deux fois par jour, les salles de bain jusqu’à six fois par jour!
Stéphane Martinelli, chef du Service d’hygiène-salubrité et buanderie-lingerie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
La prémisse des équipes d’hygiène et salubrité: limiter la charge virale et bactérienne, sécuriser les lieux. «Les gens qui viennent à l’hôpital doivent se sentir en sécurité. Stéphane mentionne aussi l’importance de la buanderie dans la sécurité des patients. Nous nous sommes dotés de jaquettes lavables afin que le personnel clinique se changent entre chaque patient. Les équipes font ça pour protéger les patients.»
Isabelle Lévesque, Chef du service de prévention incendie, sécurité publique et stationnements, travaille aussi à la sécurité des patients avec son équipe.
Isabelle explique les trois volets que constitue son service: l’inspection et l’entretien des équipements, l’inspection des bâtiments ainsi que la formation et les exercices.
L’inspection et l’entretien des équipements incendie permet de s’assurer que les équipements fonctionnent en cas d’incendie ou d’alerte incendie. Avec l’inspection des bâtiments, on s’assure que les issues de secours sont dégagées, que les normes sont respectées dans les lieux physiques. Le volet formation et exercices a dû être revu avec la pandémie. Nous sommes à convertir les formations en ligne. Si les exercices ont dû être reportés, on veut que le personnel reste à l’affût des consignes de sécurité et d’évacuation.
Isabelle Lévesque, Chef du service de prévention incendie, sécurité publique et stationnements
Avec les nouveaux aménagements des derniers mois dans les installations, le service de prévention des incendies a été de toutes les discussions pour assurer la sécurité de tous, dont les patients.
Karine Wilson a été préposée aux bénéficiaires pendant 22 ans avant de se joindre à l’équipe de prévention et promotion de la santé. Formatrice pour les principes pour le déplacement sécuritaire des bénéficiaires (PDSB) et pour l’approche relationnelle de soins (ARS), Karine travaille au quotidien à rassurer le personnel soignant dans les actions afin s’assurer la sécurité des patients.
Dans un milieu de vie, nous, les travailleurs, sommes chez les résidents. On travaille à leur résidence. Ainsi, on doit faire en sorte qu’ils se sentent chez eux. La sécurité n’est pas que physique. Elle est psychologique et aussi émotionnelle.
Karine Wilson, coach PDSB et ARS au Service de prévention et promotion de la santé
Stéphane Gagnon est conseiller-cadre responsable de la sécurité de l’information. Pour assurer des soins de qualité et pour protéger leurs informations personnelles, plusieurs mesures sont mises en place.
Il y a des mesures administratives comme des politiques et des messages de sensibilisation aux employés. Il y a des mesures techniques comme des pare-feux, antivirus et contrôle d’accès pour les applications informatiques. Il y a aussi des mesures physiques. Un contrôle d’accès aux salles informatiques, des caméras et éclairages et aussi des boîtes pour déchiqueter les documents contenant des informations nominatives.
Stéphane Gagnon, conseiller-cadre, responsable de la sécurité de l’information à la Direction de la qualité, évaluation, performance et éthique
Avec la présence accrue du télétravail, la sécurité de l’information est encore plus cruciale selon Stéphane Gagnon. Et c’est un réel virage numérique qui demande une attention particulière.
