De Garde 24/7

On dit qu’il y a du bon même dans le mauvais. Eh bien, croyez-le ou non, il aura fallu que je tombe bien malade, que je sois clouée à mon divan et que je me connecte à mes écrans pour que ma situation professionnelle prenne un tout nouveau tournant!

Pour la petite histoire, mon nom est Jessica et j’ai roulé ma bosse en communications pendant 10 ans. Puis, j’ai fait une parenthèse d’un an en chasse de têtes (recrutement) avant d’arriver au CIUSSS – j’avais besoin de changement.

Ces dernières années, en communication comme en recrutement, mes clients étaient de grandes entreprises québécoises et des géants américains des produits de consommation. Je réussissais bien, mais j’ai longtemps voulu découvrir le volet interne des communications.

Tenter sa chance

J’ai tenté ma chance en postulant plusieurs fois pour des postes en communications internes, mais en santé, jamais on me rappelait. Disons que j’étais plutôt associée au produit qu’à l’humain. Et pourtant, j’ai la fibre humaine tellement sensible!

Il y a quelques semaines, j’ai fait une bonne grosse bronchite asthmatique. Le mot d’ordre du médecin : arrêt et repos forcés pendant 7 jours. Mon remède anti-déprime? La docu-série De Garde 24/7 que j’ai dévorée!

J’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui travaillent auprès des patients pour assurer leur bien-être dans des moments de souffrance. L’émission jette sans filtre ses projecteurs sur le travail important que font nos collègues et les médecins sur le terrain, en toute dignité face à ce que vivent les patients. Sans que je m’en rende trop compte, De Garde 24/7 venait de se tailler une place dans ma conscience. Si bien que l’émission a fini par tenir un rôle important dans ma suite professionnelle.

Jessica (et son chien Gilbert!) pendant son arrêt forcé à la maison.

Pas de hasard, que des rendez-vous?

Je prenais mon café, un matin de fin de semaine avant de reprendre le boulot, quand j’ai eu la surprise en consultant mes courriels. Un poste en communications internes dans notre CIUSSS était affiché. Entre deux épisodes de ce qui était devenu mon émission préférée, j’ai postulé. Drôle de hasard, surtout que ça faisait un moment que j’avais consulté mes abonnements d’offres d’emplois…

La pénurie de talent ayant sans doute joué en ma faveur – il est temps de voir au-delà des étiquettes! –, j’ai rapidement eu un retour positif. Les gestionnaires et les gens que j’ai côtoyés aux ressources humaines ont été très ouverts et ont su reconnaître mes compétences transférables.

À la télévision comme dans la vie

Quelques semaines après m’être remise de mon mal temporaire, je me félicite d’avoir tenté une fois de plus ma chance en postulant. Me voilà en poste aux communications internes et je compte bien redonner à la hauteur de la confiance que l’on m’a accordée. Je suis fière de contribuer à ma façon à ce que l’on accomplit tous les jours dans le réseau. Tout n’est pas parfait, j’en conviens, mais je me réjouis de ressentir un fort engagement au travail chez mes collègues, les professionnels et les médecins. Le sens de la mission que cet engagement traduit est aussi bien incarné qu’il perce l’écran dans l’émission.

Je vous laisse en vous confiant que j’aime penser que je m’inscris maintenant dans la trame élargie de 24/7. J’exagère un peu l’image, mais il est vrai que vous êtes tous les héros du secteur de la santé et des services sociaux dans mon quotidien.

Remerciements particuliers à : Laurent de Gagné-Plamondon, Partenaire d’affaires, Marie-Josée Guilbault, Chef de service – Communications internes et information à la population, et Daniel Groulx, Spécialiste en acquisition de talents au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

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