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La psychoéducation : une corde ajoutée à l’arc du SIDE

Voilà deux ans que le Service interdisciplinaire en dépendance de l’Est (SIDE) compte sur l’apport de Stéphanie, une psychoéducatrice à l’humanité véritablement touchante. Aujourd’hui, l’heure est aux présentations officielles!  

Tous les matins, sur le coup de 10 h 30, Stéphanie et son équipe aux arcs multiples se réunissent. Dans un tour de table nécessaire, ils discutent ensemble des rendez-vous du jour, des patients à rencontrer et de leur évolution. Bien qu’issus de disciplines diverses, de la médecine, aux soins infirmiers, en passant par l’éducation spécialisée, tous sont guidés par un même objectif : redonner aux citoyens de l’Est un contrôle sur leur consommation d’opioïdes. 

« La molécule aide l’usager à rester en vie, mon approche vise son mieux-être. » Ici, la prise en charge des troubles liés à l’usage de substances se fait par le biais de molécules agonistes comme la méthadone, la buprénorphine ou le dilaudid. Si les soins médicaux sont nécessaires pour aider une personne qui souhaite réduire ou cesser la consommation d’opioïdes, le suivi psychosocial l’est tout autant.  

Comment se débrouille l’usager? À quoi ressemble sa routine? Dort-il bien? Se nourrit-il convenablement? Parce qu’un problème de consommation s’accompagne inévitablement d’autres difficultés, la psychoéducatrice évalue et apporte son soutien à la personne dans plusieurs aspects de la vie quotidienne. « Ce que je fais, c’est de l’amener à être disponible à son objectif de consommation, en jouant avec son environnement et en travaillant différentes sphères de sa vie, notamment sociale, amoureuse et financière. »  

« Au SIDE, tout est une question de moment favorable. Quand on nous ouvre la porte, il faut essayer de l’ouvrir au grand complet. » Pour aider les usagers à se frayer un chemin vers un meilleur équilibre de vie, il faut savoir se montrer flexible et sortir du cadre. Dans un quotidien ponctué d’imprévus, Stéphanie saisit toutes les possibilités d’interventions qui se présentent à elle. Une personne est réticente à l’idée de mettre les pieds au CLSC? La psychoéducatrice n’hésite pas à mener la séance de counseling à l’extérieur, au marché par exemple. Quelqu’un doit travailler ses habiletés sociales? Elle tente les jeux de rôles. Comment amener un usager à se sentir accompli? Elle l’accompagne dans des activités comme des ateliers de cuisine.  

« L’important est de savoir écouter l’usager et de le soutenir à son rythme, sans jugement. » C’est avec un profond respect que la psychoéducatrice me parle des personnes qu’elle soutient : « Chaque consultation est une rencontre entre deux personnes aux parcours de vie différents, le mien et celui de l’usager. Je suis particulièrement chanceuse qu’ils me permettent d’être là, de les accompagner à travers leurs difficultés. »  

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