img-logo-QcCIUSSS-2-02@2x

Le chemin de Rachèle Gaudreault vers la relève des cadres

Rachèle Gaudreault est une passionnée de son travail. Ergothérapeute depuis 18 ans, elle jongle entre les univers des cliniques externes et des unités néonatales. Sans aspirer à l’obtention d’un poste de gestionnaire à tout prix, elle s’est lancée dans la démarche de la relève des cadres. Quelles étaient ses motivations ? Qu’a-t-elle appris ? Quels sont ses projets d’avenir ? C’est ce que nous découvrirons !

Le profil de gestionnaire

Il y a cinq ans, à la suite de son troisième et dernier congé de maternité, une prime de coordination de chef d’équipe a été offerte à Rachèle. Quelques années plus tard, son patron lui acheminait des renseignements concernant la relève des cadres, reconnaissant son profil de leader qui correspondait aux attentes du programme. « J’ai entamé les démarches : la rencontre d’information, l’envoi de mon CV, les tests d’aptitudes et les entrevues », explique-t-elle. Possédant les atouts requis, elle a donc intégré la cohorte pour une durée d’un peu plus de 18 mois, délai allongé par la pandémie. Ce contexte a également forcé la tenue de l’ensemble des cours en mode virtuel, alors qu’un modèle hybride caractérise habituellement la formation. Un 5 à 7 de réseautage vient tout juste de clore les activités de cette cohorte.

Des apprentissages pertinents

Rachèle avait déjà expérimenté plusieurs situations sur le terrain, lui conférant un riche bagage en gestion du changement et en communication organisationnelle. « Les cours m’ont permis de développer le langage cadre et de prendre du recul sur certaines situations », mentionne l’ergothérapeute. Celle-ci a apprécié recevoir des outils tangibles, des notions intéressantes et des témoignages de ses collègues. « Souvent, d’entendre des gens qui vivent les mêmes choses que toi vient normaliser certaines problématiques », ajoute-t-elle.

La suite

La dernière portion du programme est assurée par un coach qui initie des discussions pertinentes afin de mettre en lumière les objectifs du participant, en plus de soulever ses points forts et les aspects à améliorer. Il permet également d’alimenter une réflexion, à savoir si un poste de cadre demeure le meilleur choix de carrière. À cet égard, plusieurs participants de la cohorte ont obtenu un poste de gestion à la suite de la formation. Rachèle, de son côté, ne sait pas ce que lui réserve l’avenir et c’est très bien ainsi. « J’aime mon programme et mon équipe. Cependant, avec la relève des cadres, je reste convaincue que je détiens une corde de plus à mon arc si une occasion intéressante s’offre à moi. En plus, cette formation m’a aidée à bâtir un extraordinaire réseau de soutien », conclut-elle.

Vous pourriez aussi aimer

Conseillère clinique en matière de violence conjugale

Pour cette édition spéciale du Fil consacrée à la violence faite aux femmes, nous avons le plaisir de vous présenter Annie Courteau, notre nouvelle conseillère clinique en matière de violence conjugale. Celle-ci répond à quelques-unes de nos questions portant sur son parcours professionnel, ses motivations et ses principaux défis pour (...)

Une thérapie par le jardinage

Un vendredi après-midi au soleil encore chaud de la fin du mois d’août, une dizaine de personnes s’attardent aux derniers légumes à cueillir de leur lot du jardin communautaire derrière l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM). Il ne reste que quelques semaines à leur projet de jardin dont (...)

Travailler à s’en laver les mains

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée mondiale de l’hygiène des mains. Selon les données récoltées lors d’un mini sondage mené par les communications la semaine dernière – et dont les prétentions sont tout sauf scientifiques –, les cliniciens disent se laver les mains 50 fois par jour et plus dans le (...)