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Le Projet SEUR

Le réseau de la santé a la chance de pouvoir compter sur une relève étudiante dynamique. Plusieurs programmes permettent aux étudiants québécois de se familiariser aux différents domaines d’étude ou de carrière.

Le Projet SEUR, pour « Sensibilisation aux Études, à l’Université et à la Recherche » offre de telles possibilités aux jeunes.

Il s’agit d’un projet de l’Université de Montréal initié à l’automne 2000 et développé par des professeurs et des étudiants de l’Université de Montréal.

Destiné aux élèves de secondaire 3, 4 et 5, il vise à valoriser la poursuite de leur cheminement scolaire, l’appropriation d’une culture scientifique, la sensibilisation aux carrières scientifiques, aux études universitaires et à la recherche et la mobilisation de la communauté universitaire et de la société.

Mentionnons que le souci premier des organisateurs est de rejoindre les élèves les plus éloignés d’un cursus universitaire, notamment les jeunes issus de milieux défavorisés et multiethniques. Toutefois, les élèves peuvent aussi bien provenir d’écoles privées que publiques.

Chaque été, pendant 6 semaines, c’est plus de 500 élèves qui prennent part à différentes semaines thématiques pouvant toucher aux arts et lettres, aux sciences humaines, aux sciences pures et plus encore.

Mon expérience avec ces jeunes

J’ai assisté à l’atelier sur la santé, la sécurité au travail et la santé organisationnelle animé par Maryse Champagne, conseillère en prévention jeunesse à la CNESST (Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail) et Géraldine Spitz, chef de service en prévention et promotion de la santé au sein de notre CIUSSS.

Une trentaine de jeunes âgés entre 14 et 17 ans assistaient à cette présentation.

Mme Champagne et Mme Spitz savaient capter l’attention de leur jeune public, mentionnant d’ailleurs d’entrée de jeu que l’atelier serait interactif.

Maryse Champagne et Géraldine Spitz, toujours ouvertes aux questions du groupe, assuraient l’animation de l’atelier.

En plus d’être régulièrement mis à contribution pour répondre aux questions posées par les animatrices, les étudiants prenaient part à des activités ludiques.

À titre d’exemple, deux jeunes ont tenté d’attacher les lacets de leurs chaussures alors que l’une de leurs mains était hors de service, littéralement « scotchée ». Cet exercice se voulait une simulation du quotidien d’une personne ayant subi un accident de travail.

La participation des jeunes était au coeur de cette formation.

À l’issu de l’atelier, j’ai demandé aux jeunes les raisons pour lesquelles ils s’inscrivaient au Projet SEUR. Deux jeunes filles m’ont répondu être attirées par l’idée de devenir médecin ou infirmière. Ce programme visait donc à valider leur intérêt, à découvrir ces corps de métier « avec du vrai monde », de me dire l’une d’elles.

Pour en savoir plus sur le Projet SEUR, visitez le www.seur.qc.ca

Je tiens à remercier Julie Soucy pour son aide précieuse dans la réalisation de cet article.

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