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Libérer la parole des hommes

Les occasions de se réunir entre hommes pour parler sans retenue sont rares. Avec Hommes de parole, un nouveau groupe d’échange exclusivement masculin, le CIUSSS-EMTL contribue à libérer la parole de citoyens de l’Est.

Depuis un an, notre CIUSSS offre à des hommes de tous les âges un lieu sécuritaire pour échanger sur divers sujets : la masculinité, les saines habitudes de vie, la gestion de la colère, les relations sociales, etc. Créé à l’initiative de Guy Jolicoeur, spécialiste en activités cliniques, le projet fait déjà ses preuves.

Sortir grandi

Hommes de parole, c’est un endroit d’expression bienveillant où règnent l’écoute empathique et la franchise. Jean-Pierre, qui a fait partie de la toute première cohorte, peut en témoigner. L’automne dernier, il traversait une période de deuil douloureuse. Les rencontres avec le groupe ont eu pour lui l’effet d’un baume. « Les hommes de ma génération n’ont pas été élevés comme ça. On ne nous a pas encouragés à parler de nos émotions. Je suis une personne qui parle beaucoup, mais rarement de sa vie intérieure. Avec le groupe, j’ai réalisé qu’il peut être positif de se dévoiler », me livre-t-il.

Jean-Pierre, homme de parole

Hommes de parole s’échelonne sur une période d’un mois et demi. Tous les mercredis soir, les hommes sont accueillis autour d’un thé et d’un sujet clé, par Cybèle et Victor. Elle est psychoéducatrice et lui, travailleur social. Ensemble, grâce à leur grande expérience de terrain, ils guident les participants vers une meilleure connaissance de la masculinité, des émotions et de soi.

Comment gérer ses émotions, se séparer de ses idées, avoir le recul nécessaire pour faire diminuer l’anxiété? On intervient en vue de leur fournir des stratégies.

Victor Silva, travailleur social

Coanimer dans la bienveillance

Pour les hommes, Cybèle et Victor créent des moments à jamais marquants : discussions riches, méditation, découverte de ses forces intérieures… « Si tu savais comme c’est grand ce qui se passe ici! Il y a beaucoup de pertinence et de franchise dans les interventions des participants. Je les trouve tellement intéressants, rafraîchissants et candides », souligne Cybèle. « Il faut aussi noter leur courage de faire partie du groupe. Selon les préjugés, parler des émotions est une faiblesse chez les hommes », ajoute Victor.

Ce que permet aussi cette initiative, c’est de briser l’isolement et d’offrir aux participants un sentiment d’appartenance. La personne qui souffre a besoin de sentir qu’elle est importante pour d’autres.

Cybèle Henri, psychoéducatrice

Le duo que forment Cybèle et Victor tire sa force de sa grande complicité et de sa complémentarité. « J’aime sa douceur, son professionnalisme et sa façon très imagée de s’exprimer. Tout comme les participants, j’apprends beaucoup de lui », dit-elle. Il enchaîne : « L’humour, les activités imaginatives, la créativité… tout ça, c’est elle! »

À tous les deux, merci de faire la différence pour la santé des hommes!

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