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Ma découverte de la MPOC

M. P. O. C…

Quatre lettres qui forment un acronyme que j’avais de la peine à mémoriser à mon arrivée au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. Et pourtant, toute ma vie j’ai vu et connu de nombreuses personnes qui étaient atteintes de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). La MPOC est autour de nous, au milieu de nous, dans une société marquée par les effets du tabagisme et par la longue absence de protection des personnes vivant sur des territoires à risque ou œuvrant dans des corps de métier avec de nombreux risques de santé.

Lorsque l’on est atteint de la MPOC, on souffre de bronchite chronique, d’emphysème ou parfois même des deux. Cela a pour conséquence d’en faire des personnes qui fréquentent souvent les services d’urgence des hôpitaux.

Des intervenants dédiés

Fort heureusement, les intervenants et les professionnels en santé du CIUSSS offrent de nombreux services cliniques aux personnes atteintes de MPOC dans l’Est de Montréal, pour les aider à mieux vivre au quotidien.

L’utilisation accrue des services d’urgence par les usagers atteints d’une MPOC nous amène à penser que de nouvelles solutions peuvent être mises en place pour soulager les patients plus rapidement et pour soutenir le personnel de santé plus efficacement.

Pour améliorer la trajectoire des patients

C’est dans cette perspective que le CIUSSS a démarré un projet unique en son genre, celui d’améliorer la trajectoire des personnes atteintes d’une MPOC, afin de répondre plus vite à leurs besoins et aussi pour mieux soutenir les intervenants dans l’accompagnement des patients.

La conseillère en communication que je suis s’est jointe à Caroline, Réal, Paule, Claudine, Hélène, Marlène, Steeve et bien d’autres pour trouver des façons de faire pour bonifier les services offerts aux patients atteints d’une MPOC.

Des experts au service de la population

C’est donc un panel d’experts composé d’inhalothérapeutes, d’infirmières, de médecins omnipraticiens, de pneumologues, de spécialistes en gestion et de bien d’autres qui travailleront en comités de projet sur le déploiement d’une meilleure offre de service de santé à la population de l’Est atteinte d’une MPOC, tout en demeurant à l’écoute des besoins des intervenants sur le terrain.

J’en découvre un peu plus chaque jour et j’ai hâte de vous partager les avancées des travaux des différents comités de projet.

Mais avant, je vous invite à découvrir, dans les prochaines semaines, le travail des intervenants en MPOC et leur quotidien avec une série de portraits… Suivez Le Fil!

La MPOC est la quatrième cause de mortalité au Canada, selon l’Association pulmonaire du Québec. Au Québec, 594 000 personnes vivent avec un diagnostic de MPOC, ce qui correspond à une réduction de leur capacité à respirer normalement. L’on estime cependant que 60 à 85 % de personnes souffrant de la MPOC vivent avec cette maladie sans le savoir. C’est dire à quel point il y a un enjeu important quant au dépistage et au diagnostic de cette maladie. Dans l’Est de Montréal, la prévalence de MPOC est plus élevée dû notamment à un taux de tabagisme plus élevé.


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