Les projets de télésanté ont bondi de manière fulgurante pendant la première vague de la COVID-19. S’il n’y avait que dix services en télésanté avant la pandémie, il y a eu un réel engouement pour la télésanté en contexte de pandémie. Dans notre organisation, on compte 102 projets en date du 25 juin 2020.

Des possibilités décuplées

J’en ai discuté avec Carole Leblanc, directrice adjointe volet pratiques professionnelles et excellence en soins infirmiers. Son équipe a plus que doublé, passant de 4 à 11 personnes en quelques mois. «Il a fallu monter des fiches cliniques pour recenser les projets qui se mettaient en place en contexte de pandémie», explique-t-elle, en plus d’assurer la gouvernance et la création de comités.

La pandémie a permis de démontrer l’attrait de la télésanté. «Il va y avoir de plus en plus de projets dans les prochaines années. C’est comme si ç’a avait réveillé les gens aux possibilités de la télésanté.»

Accompagner dans la qualité

Une boîte à outils a été créée pour répondre aux questions couramment posées. L’équipe accompagne aussi les équipes dans le développement et le déploiement des services de télésanté. «C’est un changement de paradigme en santé. Nous partageons aussi notre expertise puisque nous avons été dans les premières organisations en santé à utiliser Teams (logiciel de Microsoft) pour les rencontres, l’agenda et la gestion de projet», mentionne fièrement Carole Leblanc.

La télésanté a une très grande définition, mais ne se limite pas à la relation professionnel – patient dans un cadre numérique. La qualité des soins doit être la priorité lors du développement de projets de télésanté, notamment en terme de consentement, d’identification et de confidentialité des données. «Les normes de télésanté sont mentionnées dans l’Agrément prévu en 2022. Les critères de qualité sont rencontrés, notamment pour ce qui est des projets incluant une relation clinique entre un professionnel et un patient», précise la directrice adjointe.

Une priorité ministérielle

Le ministère de la Santé et des Services sociaux favorise l’utilisation de la télésanté dans le contexte de pandémie. Des rencontres régulières ont lieu avec tous les établissements de santé publique du Québec pour partager les projets.

Les priorités ministérielles ont été mises en place particulièrement pour la clientèle en CHSLD, en cancérologie, en dialyse et en télécomparution juridique. D’ailleurs, Simon Roy, agent d’intervention à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal mentionnait le changement dans l’accompagnement de la comparution juridique des patients hospitalisés. Le tout se fait désormais par vidéoconférence dans les murs de l’IUSMM.

Il me fera plaisir de vous présenter quelques projets dans les prochains mois. Suivez Le Fil!

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