La pandémie a permis de réaliser des projets rêvés depuis plusieurs années. C’est le cas de la patrouille CIUSSS qui est sur la route officiellement depuis le 31 août dernier. Cette patrouille sillonne le territoire de l’Est, d’une installation à l’autre, pour assurer la sécurité et apporter un soutien où aucune offre de service en sécurité était présente auparavant.
J’ai rencontré Philippe-André Bergeron, chef de service sécurité, et Johanne Fradette, chef de service Mesures d’urgence et sécurité civile, pour parler de cette fameuse patrouille. Nous en rêvions depuis longtemps. Les premiers documents au sujet d’une patrouille CIUSSS remontent à 2016. La première vague de la COVID-19 a été l’opportunité qui nous a permis de la tester, explique Philippe-André. Avec le site non-traditionnel et les sites de dépistage mobiles, il fallait renforcer la sécurité à plusieurs endroits.
Soir, nuit, 7 jours sur 7
Ainsi, chaque soir, entre 18 h et 2 h du matin, une voiture balisée se promène sur le territoire. C’est la période où il y a le plus d’appels au centre d’appel d’urgence (CDA), explique Philippe-André. À cet effet, la patrouille agit en prévention, en intervention et en soutient aux équipes cliniques.
Pour bien démarrer le projet, on voulait assurer une stabilité dans la patrouille. C’est la raison pour laquelle c’est la même personne du lundi au vendredi. Les fins de semaine sont assurées par deux agents en alternance.
Philippe-André Bergeron, chef de service sécurité
Soutenir le personnel de soir et de nuit
Cette patrouille vient d’un besoin de soutenir le personnel sur place en dehors des heures normales d’ouverture des bureaux administratifs. Il y a bien sûr un système de garde pour les urgences, mais la patrouille permet un soutien aux interventions directement sur le terrain, explique Johanne Fradette.
Les appels à la patrouille passent par le centre d’appel d’urgence (CDA), un genre de 911 du CIUSSS. D’ailleurs, je vous amène en coulisse du CDA et de la patrouille dans les prochaines semaines… À suivre!
