Aujourd’hui, pour nous, Claudine et Martine mettent en lumière le rôle pilier de spécialiste en activités cliniques, qu’elles occupent passionnément depuis plus de deux ans.
Plusieurs années durant, Claudine et Martine ont partagé la route. En tant qu’ergothérapeute et travailleuse sociale au sein du programme de soutien à domicile (SAD), elles ont collaboré pour de nombreux dossiers d’usagers vivant avec une déficience physique. Du haut de leur grande complicité, voilà qu’elles entreprenaient, en 2021, un tout nouveau défi : devenir spécialistes en activités cliniques (SAC).
« Tout ce qu’on fait, c’est pour amener les intervenants à être heureux et être à leur meilleur. » 100 % dégagé des tâches liées au terrain, le duo se consacre entièrement à l’accompagnement des professionnels du programme de déficience physique du SAD, sur les territoires de Mercier-Est/Anjou, Rivière-des-Prairies et le CLSC de l’Est-de-Montréal. Claudine est la référence pour les professionnels en réadaptation, tandis que Martine est la mentore des intervenants psychosociaux. Ensemble, elles assurent un support à plusieurs niveaux : soutien clinique individuel, soutien clinique à l’équipe et soutien aux partenariats.
Un rôle pilier
Être SAC, c’est notamment veiller à l’orientation de nouveaux employés ; être des guides pour les recrues qui intègrent notre CIUSSS. « Le rythme du réseau s’est intensifié, et le taux de roulement du personnel aussi. J’ai beaucoup d’empathie pour les jeunes qui arrivent dans le système qui n’est pas le même que j’ai connu », me dit Claudine.
Être SAC, c’est aussi apporter un soutien individuel aux intervenants en les guidant dans l’application des meilleures pratiques cliniques et en les aidant à résoudre des situations complexes qu’ils rencontrent sur le terrain. Si le soutien à domicile est un univers extraordinaire, il porte alors son lot de défis : « l’isolement et les problèmes de santé mentale y sont pour beaucoup », m’explique Martine. Elle poursuit : « Ce qu’on offre, c’est du temps de qualité et de l’écoute pour guider l’intervenant vers ce qui est le mieux, cliniquement, et l’aider à prendre du recul par rapport à ses biais, ses préjugés et son émotivité, par exemple. »
« Les dossiers, ici, sont à tout le monde! » Uni par cette même vision, le duo assure un important rôle de maillage entre les différents intervenants du programme. Être SAC, c’est aussi contribuer à la cohésion et au développement d’équipe, de créer des occasions de concertation interdisciplinaire. « On travaille les plans d’intervention en équipe pour que tous les colorent de son propre langage », m’explique Martine. Claudine enchaine : « De penser un dossier ensemble fait avancer les choses et enlève un poids sur les épaules de l’intervenant. »
Être SAC, c’est tout cela et bien plus encore!
Changement de cap
« La plus grande beauté de notre rôle, c’est de marcher aux côtés des intervenants pour les aider à être la meilleure version d’eux-mêmes. » C’est à la suite d’un grand désir de partage de connaissances et d’une meilleure fibre pédagogique que Claudine et Martine ont fait le changement de cap d’intervenants à SAC. Pour rien au monde elles ne le regrettent. Complices, expérimentées, à l’écoute et pleines de conseils, elles nous prouvent jour après jour qu’elles ont tout en elles pour être des mentores incroyables!
Et vous, avez-vous ce qu’il faut pour l’encadrement clinique ?
En vue d’établir un bassin de relève en encadrement clinique, notre CIUSSS lance cet automne le Programme de la relève des PEC. Vous aimeriez développer vos compétences afin de bien connaître le rôle du professionnel en encadrement clinique et y être préparé ? Pour en savoir plus et pour poser votre candidature, c’est juste ici : Soins et services/ Services multidisciplinaires/ Interdisciplinarité/ Encadrement clinique/ Programme de relève des professionnels d’encadrement clinique (PEC)
