Pour mieux accompagner les stagiaires, la Direction jeunesse a mis en place un tronc commun de formations. Ainsi, le temps passé avec les superviseurs est davantage sur les aspects cliniques et la prise en charge de la clientèle. Cette façon de faire se mérite le Prix d’excellence pour l’encadrement des stagiaires – équipe. J’en ai parlé avec Marie-Claude Leduc, directrice adjointe, Continuum des services-clientèles jeunesse.

Alors qu’elle était au CSSS de la Pointe-de-l’Île, Marie-Claude Leduc avait mis en place une école de stagiaires. L’idée a été reprise afin de répondre aux besoins de la direction qui accueille plusieurs stagiaires en intervention chaque année. «On avait le soucis de soutenir les superviseurs et les stagiaires. Les formations mises en place permettent d’orienter les stagiaires sur des sujets généraux, clinico-administratifs. Ainsi, le superviseurs se concentrent sur le partage de son expérience clinique», explique Marie-Claude.

Des ateliers spécifiques à la réalité terrain

En tout, 14 ateliers ont été offerts par des intervenants, spécialistes en activités cliniques et gestionnaires de la Direction des programmes jeunesse et activités de santé publique. D’une durée habituelle de 90 minutes, ils ont eu lieu aux 2 semaines entre le 27 octobre et le 15 décembre 2020, puis entre le 12 janvier et le 6 avril 2021.

Ces ateliers traitent de sujets souvent vu en théorie à l’école. «On a tout adapté à la réalité de notre direction, à la pratique terrain. On a abordé la confidentialité de la clientèle, la loi de la protection de la jeunesse, par exemple», précise la directrice adjointe.

Développer une communauté de pratique

«On a mis tous les stagiaires ensemble le temps de ces ateliers pour qu’ils apprennent à se connaître. On a vu une communauté de pratique se créer entre eux, comme entre les superviseurs.» En plus du soutien déjà présent de la Direction de la mission universitaire, les superviseurs peuvent se concentrer sur l’accompagnement clinique des stagiaires et dans la gestion de la clientèle.

Pour Marie-Claude, l’engagement de la direction a ajouté à la réussite de ce projet. «Il faut leur faire voir qui nous sommes comme organisation. La créativité, l’équipe, c’est ce que j’ai à vendre pour les attirer. Parce que le salaire est le même partout.»

En plus de la volonté d’offrir une expérience de stage positive avec un accompagnement solide, Marie-Claude a aussi insisté pour obtenir une rétroaction des stagiaires tout au long du stage, au moyen d’entrevues et de sondage. Il y a aussi eu des échanges pour le recrutement qui reste un maillon important en ce moment dans le réseau. «Chaque stagiaire a eu une entrevue, un lien avec les ressources humaines. Sur 12 stagiaires, sept ont été embauchés!», dit-elle, fièrement.

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