Lors de la visite de la psychiatrie légale au printemps dernier, j’ai rencontré Antoine Lamah, infirmier clinicien, pour discuter de son quotidien.

Infirmier depuis trois ans, il travaille en psychiatrie, dans l’équipe volante de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal depuis la fin de ses études. Il a choisi de travailler en psychiatrie légale de par sa spécificité sur le plan clinique. «On accompagne le patient dans un processus de réadaptation. On offre du soutien, mais on fait aussi des activités avec eux.»

J’aime la psychiatrie légale parce qu’il y a un côté de psychiatrie, mais aussi un côté judiciaire, donc plus social. Je trouve ça intéressant. Aider les patients en psychiatrie légale, c’est aussi aider la société.

Antoine Lamah, infirmier clinicien en psychiatrie légale

C’est un travail quotidien aussi de leur redonner leur autonomie avec du support et de l’accompagnement. « On travaille beaucoup en interdisciplinarité afin de responsabiliser les patients. »

Accompagner vers l’autonomie

Après leur séjour en psychiatrie légale, les patients intégreront des appartements supervisés ou encore ils seront directement en société. Ainsi, les interventions quotidiennes sont importantes pour permettre aux patients de reprendre le contrôle de leur vie et des défis qui surviendront. «Toutes les décisions cliniques sont prises en équipe», constate l’infirmier.

Antoine travaille de soir. Donc à son arrivée, il consulte le rapport de l’équipe de jour. «La communication est vraiment importante entre les équipes.» Ensuite, il visite les patients. «On va leur parler, leur demander à eux comment s’est passée leur journée.» Il y a ensuite le repas et une sortie.

Lors de notre visite, le groupe s’apprêtait à prendre une marche autour de l’Institut.

Pour visiter l’unité de psychiatrie légale, c’est ici!

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