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Dans la peau de Catherine 

Avez-vous déjà dit « OUI » à quelque chose, instantanément, sans trop vous poser de questions? Eh bien, c’est exactement ce que j’ai fait quand l’équipe des communications m’a lancé le défi d’aller à la découverte de différents milieux de notre CIUSSS!   

Aujourd’hui, j’enfile l’uniforme d’inhalothérapeute et m’arrête au bloc opératoire de l’Hôpital Santa Cabrini Ospedale. J’y fais la rencontre de Catherine, une professionnelle à la passion plus grande que nature!   

Avant mon stage, je me sentais… 

Vraiment enthousiaste! On voit beaucoup de salles d’opération dans les séries télévisées, mais est-ce que ça allait être le reflet de la réalité? Plus je m’approchais du bloc opératoire, plus je sentais un GROS stress monter en moi! Je n’allais quand même pas renoncer à cette occasion… Alors j’ai foncé!  

Mes moments forts… 

J’ai eu la chance immense d’assister à une intubation et d’observer de très près des cordes vocales grâce à une petite caméra. Saviez-vous qu’un patient sur le point de s’endormir peut avoir des spasmes dans les bras et les mains? C’est parce que son système nerveux se relâche. Fascinant, non? La préparation des médicaments est aussi impressionnante; il faut une concentration en or pour l’exécuter sans erreurs. C’est assurément l’une des plus grandes forces de Catherine!  

Les moments cocasses… 

Enfiler l’uniforme d’inhalothérapeute n’est pas une mince affaire, croyez-moi! J’étais fière de montrer à Catherine que j’avais finalement réussi à mettre le filet pour les cheveux, le masque et les pantoufles stériles.  

En me dirigeant vers le bloc, la fébrilité était à son apogée. Une fois sur place, parmi les équipements nombreux et les va-et-vient des équipes, je ne me sentais pas très à l’aise. Oups! La nervosité a laissé place à des fous rires quand Catherine a tenté, tant bien que mal, de me faire oublier que l’environnement n’était visiblement pas mon préféré. S’il l’on peut facilement se sentir de trop en ayant l’impression d’empiéter dans l’intimité de la personne, le personnel doit savoir passer outre. 

Je vais me souvenir de… 

L’ambiance qui règne au bloc opératoire est indescriptible. L’équipe n’a même pas besoin de dire un mot, tous les membres se comprennent. Dans un ballet maintes fois répété, avec assurance et complicité, Catherine et l’anesthésiste endorment et maintiennent en chœur le bon état du patient.  

Mes moments d’apprentissage aux côtés de Catherine sont mémorables. C’est une pédagogue hors pair, tout semble plus facile quand c’est elle qui explique! C’est particulièrement beau de constater son assurance et sa soif d’adrénaline, elle qui se nourrit aux défis! Il est essentiel de savoir s’adapter aux aléas du bloc et elle y réussit à merveille. 

Est-ce que ce métier est fait pour moi? 

Bien que mon accueil au bloc ait été vraiment chaleureux, je ne crois pas que je pourrais y travailler. Il faut avoir le cœur solide et des nerfs d’acier pour côtoyer la vulnérabilité des usagers et mener à bien une opération. Avoir la vie d’un patient entre mes mains est une charge que je ne pourrais supporter. Coup de chapeau à l’équipe du bloc! Elle incarne un courage et une zénitude qui mettent leurs usagers en confiance, même dans les moments les plus difficiles. Malgré cela, je dois dire que je suis très heureuse d’avoir eu la chance de découvrir l’univers singulier de Catherine. Je reste marquée par son grand cœur et son attention pour le bien-être de ses patients.  

Un merci tout spécial à la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont ainsi qu’à son donateur, la Banque Scotia! Sans vous, rien de cela n’aurait été possible!

Accompagnez-moi à l’unité de néonatalogie : https://lefil.ciusssestmtl.net/neonatalogie/

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