La semaine dernière, le gouvernement du Québec annonçait un changement majeur dans la pratique des infirmières praticiennes spécialisées (IPS).

Leur pratique ne fait plus partie de la loi médicale, mais plutôt de la loi sur les soins infirmiers. Elles gagnent ainsi en autonomie. « C’était la fête chez moi jeudi dernier, comme pour toutes les IPS! », lance d’emblée Chantal Fortin, l’une des doyennes IPS dans le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

Diplômée en 2005, elle attend cette reconnaissance depuis le début de ses études. « Ça signifie l’émancipation de la profession d’infirmière praticienne. Pour nous, c’est d’être capable de pratiquer comme nos collègues canadiennes et américaines », explique-t-elle, enthousiaste.

Une bonne nouvelle pour tous

Les patients seront les premiers gagnants de ce changement dans la loi pense Chantal Fortin. « Ça va éviter des déplacements et augmenter la qualité des soins. Les patients pourront avoir le diagnostic et le plan de traitement avec la visite d’un seul professionnel. »

Dans les enjeux de recrutement et de rétention des infirmières, Chantal Fortin pense que cette nouvelle peut aussi être bénéfique. « Ça va permettre à l’infirmière qui a étudié d’arrache-pied de mettre en application ce qu’elle a appris. Ainsi, la profession deviendra plus attractive », croit Mme Fortin.

Pour mieux tisser des liens

Au courant de la dernière semaine, un événement a eu lieu pour créer des liens avec les infirmières praticiennes spécialisées du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. « On veut créer des liens l’une avec l’autre. On veut pouvoir faciliter la trajectoire de soins de la clientèle. Et c’est en apprenant à se connaître davantage entre nous qu’on va y arriver », pense Mme Fortin.

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