L’opération vaccination s’accélère dans nos installations. C’était au tour de l’intensiviste, Dr François Marquis, de se faire vacciner la semaine dernière. «J’ai survécu», dit-il à la blague. La fierté se lisait dans sa voix. «C’est un signe positif. C’est le premier pas dans l’après-COVID», mentionne-t-il.
Honnête et chaleureux, Dr Marquis incite les employés à se prémunir du vaccin pour améliorer les conditions de travail de tout le monde. «Beaucoup de médecins étaient présents lorsque je suis allé me faire vacciner. L’ambiance respire un aura de fierté. On a tous l’impression de participer à quelque chose de plus grand que soi», dit-il fièrement.
Il a d’ailleurs trouvé que le pincement du vaccin était moins pire que celui de l’influenza. «Y’a rien là. Ça pique un peu. On le sent presque pas parce qu’il n’y a pas beaucoup de liquide dans le vaccin, contrairement à celui de l’influenza de cette année.»
Il arborera fièrement son collant de vaccination sur sa carte d’identité. «Ça construit un sentiment de confiance envers les patients et les collègues de montrer qu’on est vacciné, qu’on prend à coeur leur santé en voulant tous nous protéger.»
Dr Marquis nous met toutefois en garde sur deux erreurs à ne pas commettre dans les prochains mois. «Il y a deux erreurs crasses qui pourraient nuire grandement à nos efforts. La première est de se dire que parce qu’on est vacciné, on n’a plus besoin de faire attention. La distanciation sociale et les masques seront encore dans nos vies pour plusieurs mois. L’autre erreur est de croire que nous sommes protégés dès l’instant du vaccin. L’immunité se développe sur plusieurs semaines. Il faut laisser le temps au vaccin de faire son travail.»
À ce jour, notre organisation a vacciné plus de 5000 personnes contre la COVID-19, incluant des résidents, des proches aidants et des employés. De nombreux employés sont fiers de partager leur expérience positive de vaccination, un grand soulagement vers une vie plus normale!
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