Le 16 février dernier à Beijing, en Chine, Pascal Dion remportait la médaille d’or olympique, avec ses coéquipiers, du relais 5 000 mètres en patinage de vitesse courte piste. L’équipe canadienne coiffait ainsi sa rivale — la coréenne — en 6 minutes 41 secondes et 28 centièmes. Une performance remarquable et inspirante dont sa maman, Annie Laverdure (employée du CIUSSS-EMTL), n’est pas peu fière. « J’ai quasiment eu besoin d’une réanimation, tellement j’étais investie dans la course depuis Montréal ! », avoue-t-elle. Que retire-t-elle de tout ça après l’exploit ? Au journal Le Fil, elle a accepté de se confier, de l’émotion plein la voix et des larmes de joie plein les yeux.

Un fiston olympien

En 2022, Pascal Dion n’en était pas à ses premiers exploits olympiques. Quatre ans plus tôt, aux JO de Pyeongchang, en Corée du Sud, ce passionné avait remporté la médaille de bronze aux côtés, entre autres, de Charles Cournoyer, dont la maman — Louise Gaudreau — travaille aux conditions d’exercice du CIUSSS-EMTL. Partageant son temps entre des études en finance à l’Université Concordia et un horaire serré d’entraînement et de compétition, Pascal a une discipline de fer, un amour profond du sport et un moral d’acier. Ce que corrobore sa maman. « Dans un sport comme le patinage de vitesse courte piste, il ne faut jamais lâcher, remarque Annie Laverdure. La persévérance autant que la résilience doivent être au rendez-vous, car tout peut basculer dans les dernières secondes d’une course : une chute, une disqualification. Rien n’est joué d’avance, ajoute-t-elle. Et Pascal arrive non seulement à tenir bon, mais à rebondir en cas d’échec. Il ne s’en fait pas avec grand-chose et je crois que c’est la meilleure attitude à avoir. »

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE

Une question d’équilibre

Allier sport et études n’est pas toujours facile, mais les apprentissages qu’on en tire sont formateurs. Dans une interview qu’il accordait récemment au journal étudiant de son université, l’athlète montréalais de 27 ans plaidait pour l’équilibre. « Préserver ma santé mentale était difficile durant la COVID, confiait-il. Aujourd’hui, j’essaie de consacrer plus de temps aux choses que j’aime et de prendre davantage soin de moi au quotidien », disait-il. Un réflexe très sain, aux yeux de sa mère. « Chez nous, confie la maman de Pascal, nous avons suivi les désirs de nos enfants et les avons encouragés à faire ce qu’ils aimaient. Car tout part de là : quand on est passionné, on s’investit, on bûche, on se dépasse et on s’amuse en même temps. Plus que les performances olympiennes, ce qui compte à nos yeux, avoue Annie, c’est la fierté qu’on éprouve à donner son maximum. » Voilà la philosophie de vie des Laverdure-Dion !

Un modèle de qui s’inspirer

La mère de Pascal Dion, qui travaille à titre d’APPR au volet opérations, accès et soutien aux services, accompagne et encourage son fiston depuis ses tout débuts, à l’âge de 7 ans, au Club de patinage de Pointe-aux-Trembles. Au quotidien, dans l’exercice de ses fonctions au sein de la Direction des services professionnels du CIUSSS-EMTL, Annie tente de mettre en application l’éthique de travail de fiston. « Le relais 5 000 mètres constitue l’incarnation même du travail d’équipe, philosophe Annie. Chacun a un rôle crucial, complémentaire et essentiel à jouer dans les succès du groupe. C’est en se faisant confiance les uns les autres et en tablant au mieux sur les forces de tous qu’on avance et qu’on accomplit de grandes choses, dans la vie comme dans le travail. »

Mère et alliée

Aider son enfant à s’épanouir à travers le sport est sain et valorisant… mais pas toujours de tout repos. Car le sport de compétition, c’est l’apologie de l’effort constant, sans découragement : un pas à la fois, un jour à la fois, une victoire à la fois. Comment Annie Laverdure est-elle parvenue à épauler et motiver Pascal ? « Persévérer, travailler, donner son 100 % et ne jamais abandonner sont des leçons qui prévalent dans toutes les sphères de la vie, explique l’APPR et maman d’olympien. C’est un peu ce qu’on a souhaité enseigner à Pascal et à nos deux autres enfants, mon mari et moi. Le tout, avec optimisme et dévotion, mais sans aucune pression », note Annie.

Le patineur de vitesse Pascal Dion aura plus de 30 ans lors des prochains Jeux olympiques d’hiver, qui se tiendront à Milan et Cortina d’Ampezzo. Continuera-t-il de s’entraîner en vue de ceux-ci ? Annie Laverdure laisse son fils décider de son avenir. « Même si, mon mari et moi, on lui dit à la blague qu’il n’a pas trop le choix : on tient à aller l’encourager en Italie ! » s’amuse-t-elle. Mais une chose est certaine : aux yeux d’Annie Laverdure, son fiston Pascal restera toujours un modèle de persévérance, d’esprit d’équipe, de discipline et de passion, des attributs que l’APPR s’efforce sans doute de faire siens dans sa pratique professionnelle, au sein de notre CIUSSS.

Si vous souhaitez applaudir les performances galvanisantes de Pascal Dion, sachez qu’il participera aux Championnats du monde courte piste, du 8 au 10 avril 2022, à l’Aréna Maurice-Richard.

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