Cette semaine est consacrée aux technologues. Elle permet de mieux faire connaître cette profession et de souligner leur rôle essentiel dans le système de santé au Québec. Notre rédaction prête sa plume à trois technologues de notre CIUSSS pour présenter leur métier.
Par Janie Deschênes
Imagerie médicale
Par un heureux hasard, la semaine des technologues coïncide cette année avec l’anniversaire de la découverte des rayons X, le 8 novembre 1895, et l’anniversaire de naissance de Marie Curie, le 7 novembre 1867.
Au fil des années, les technologues en imagerie médicale ont dû s’adapter aux différentes évolutions technologiques dans un environnement en perpétuel changement. Leur professionnalisme, leur dévouement, leur maintien des compétences et leur bienveillance font toute une différence au quotidien.
Ils questionnent les patients, les préparent, les rassurent, réalisent les examens. Ils les accompagnent tout en conservant le vrai Nord, c’est-à-dire en mettant le patient au centre des priorités.
Un rôle important
L’imagerie joue un rôle primordial dans la trajectoire du patient. C’est une étape importante pour établir le diagnostic de multiples pathologies. Elle est nécessaire aux clientèles ambulatoire, hospitalisées, en santé mentale, en pédiatrie, en traumatologie ou encore en oncologie.
L’imagerie médicale est omniprésente dans le parcours de soins des usagers. Elle est essentielle pour un examen en médecine nucléaire, en tomodensitométrie, pour une échographie, etc. Les technologues en imagerie médicale ont à cœur d’offrir une prestation de services sécuritaire et de qualité.
Merci
Je remercie les 183 technologues en imagerie médicale, du domaine du radiodiagnostic et de la médecine nucléaire du CIUSSS-EMTL de faire partie de cette grande équipe. Ensemble, nous réalisons plus de 387 600 examens annuellement.
Célébrons cette profession en soulignant nos apports au quotidien !
Janie Deschênes
Coordonnatrice clinico-administrative
Programme transversal en imagerie médicale
Par Chantal Latendresse
Électrophysiologie médicale
Un brin d’histoire
Le laboratoire d’électroencéphalographie (EEG) a été inauguré officiellement le 15 janvier 1949. Durant de nombreuses années, les services d’EEG et d’électrocardiographie (ECG) fonctionnaient séparément.
À mon arrivée en 1984, ils ont été regroupés pour former le service d’électrophysiologie. Deux technologues diplômées forment actuellement l’équipe travaillant à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
Une diversité de techniques
L’ECG au repos, l’EEG, et le moniteur ambulatoire de pression artérielle sont les principales techniques que nous pratiquons quotidiennement. Chaque examen demande une grande précision et nécessite la collaboration de la clientèle.
C’est toujours un défi pour les technologues car la pratique en santé mentale amène son lot d’imprévisibilité. Assurer la qualité des résultats aide le médecin à établir un diagnostic ou parfois à orienter un traitement.
Technologue en électrophysiologie à l’IUSMM
Travailler dans un petit service exige d’être autonome, d’avoir une bonne organisation du travail et une grande flexibilité, de communiquer efficacement pour mener à bien nos tâches quotidiennement.
Être technologue en électrophysiologie médicale en santé mentale, ce n’est pas juste faire de l’électrophysiologie, mais c’est aussi être à l’écoute, établir un contact humain adéquat, faire preuve de patience et de persévérance lorsqu’un client est réticent ou refuse les soins, savoir accueillir et respecter les limites de ce dernier lorsqu’il y a manque de compréhension ou de coopération. C’est travailler en collaboration avec les intervenants qui possèdent toujours de judicieuses informations.
En fait, c’est tout simplement «prendre le temps» même dans les moments plus difficiles. La reconnaissance de la clientèle à notre égard est une belle récompense chaque jour.
Bonne semaine des technologues !
Chantal Latendresse
Assistante-chef technologue
Institut universitaire en santé mentale de Montréal
Par Luc Raymond
Radio-oncologie
C’est en novembre 1969 que le centre de radiothérapie a ouvert ses portes à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. À l’époque, le parc d’équipements de radiothérapie comportait deux appareils de cobalt et deux appareils d’orthovoltage.
Depuis les choses ont quelque peu évolué. On retrouve, au service de radio-oncologie, sept accélérateurs linéaires, un appareil de curiethérapie de type HDR, un appareil de cobalt dédié à l’irradiation pancorporelle (TBI) pour les cas de greffe de cellules souches hématopoïétiques, un appareil d’orthovoltage pour les traitements de surface ainsi que trois appareils de planification Ct-Simulateurs.
De l’appareillage aux traitements
La communication avec les patients et leurs familles fait partie des tâches importantes du rôle du technologue en radio-oncologie. Il travaille en étroite collaboration avec une équipe multidisciplinaire, dont le médecin radio-oncologue, le physicien médical et l’infirmière en radio-oncologie, afin d’offrir des traitements de qualité à la clientèle.
Le rôle principal du technologue en radio-oncologie consiste à donner des traitements aux patients atteints de cancer à l’aide de radiations ionisantes. Le technologue fabrique les accessoires d’immobilisation (ex. : masque thermoplastique pour les patients traités au niveau de la sphère ORL) servant à maintenir le patient dans une position stable tout au long de ses visites en radio-oncologie.
Divers champs d’expertise
Pour la planification du traitement, le technologue en radio-oncologie utilise l’imagerie afin de localiser la tumeur et les organes qui l’entourent dans le but de déterminer la meilleure technique de traitement.
Le technologue spécialisé en dosimétrie élabore le plan de traitement à l’aide d’outils informatiques dédiés permettant le calcul des doses données au site tumoral tout en protégeant les tissus sains.
La curiethérapie consiste à administrer une dose élevée de radiation directement sur la tumeur ou le plus près possible de celle-ci. Le technologue en curiethérapie assiste le médecin radio-oncologue tout au long de la procédure, il effectue les étapes de planification et de traitement.
Les assistants-chefs et les coordonnatrices techniques en radio-oncologie assurent le suivi sur la formation et le développement professionnel de l’ensemble des technologues.
On compte environ 700 technologues en radio-oncologie au Québec dont tout près de 80 à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Bonne semaine des technologues !
Luc Raymond
Chef de service radio-oncologie
Programme de cancérologie
Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Au cours de cette semaine, plusieurs activités sont organisées dans les différents départements.
Consultez les activités de la Semaine des technologues
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