Ouf! Quel printemps! Il a été long, on dirait qu’il s’est passé un an. Mais en même temps, j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu passer. Pas de temps des sucres, pas de gadoue sur mes bottes, pas de pluie froide du mois d’avril que je déteste tant…
C’est comme si tout avait été mis sur pause, dans un flottement, un twilight zone où la vie n’avait pas le même sens. J’espère que vous arriverez à déposer tous ces apprentissages en accéléré cet été. Je nous souhaite tous de réussir à reprendre notre souffle.
Des apprentissages et des liens
Mais on en a accompli des choses pendant cette première vague. On a dansé avec la COVID-19, parfois en ne sachant plus sur quel pied le faire. On a appris à vitesse grand V. On a aussi tissé des liens. C’est ce qui me reste en tête de toutes les rencontres que j’ai faites dans les trois derniers mois.
Plus de 75 articles sur la COVID-19 plus tard, j’ai quand même l’impression de ne pas avoir pu reconnaître tout le travail qui a été fait dans vos équipes pendant la pandémie. Pour ma part, je peux vous dire que je suis si fière. Parce que vous avez été de plus en plus nombreux ce printemps. À dépasser même des objectifs de lectorat fixés pour l’année prochaine! Certaines semaines, vous étiez plus de 10 000 à lire Le Fil pour un total de près de 150 000 pages vues en trois mois.
Votre attention est un grand privilège. Et il vient avec la responsabilité de vous écouter, de vous rencontrer, de raconter votre quotidien.
Une fréquence estivale
Pour reprendre mon souffle, je vous propose, comme l’an dernier, une fréquence estivale bi-mensuelle. Je serai là pour vous rencontrer et vous écouter, comme toujours. Je vais d’ailleurs prendre plus de temps pour me rendre à vos côtés.
C’est ainsi que la prochaine édition sera publiée le 8 juillet. D’ici là, je me promets un peu de temps en famille, et aussi bien des rencontres avec vous!
Bonne Saint-Jean!