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De l’art pour aller mieux

Jeudi après-midi, la créativité s’active au local Les Impatients de l’IUSMM. C’est qu’un groupe d’usagers de la clinique externe des troubles psychotiques sont en mission. Celle de donner un peu de couleurs aux murs de leur clinique.

Audrey Marineau et Lysianne Bernard sont ergothérapeutes. Elles travaillent cet automne avec un groupe à la création d’oeuvres qui seront exposées de façon permanente à la clinique externe des troubles psychotiques, au pavillon Lahaise. «On voulait redonner aux patients le pouvoir sur leur environnement de soins. Ainsi, on utilise l’activité d’art comme modalité thérapeutique», explique Audrey.

Pour les participants, le projet d’exposition revêt une grande motivation. Avec les ergothérapeutes, ils ont pensé à un champ lexical avec lequel ils allaient s’inspirer pour créer. Ainsi, les oeuvres seront teintées de joie, d’espoir, de chaleur et de positif.

Une illustratrice en résidence

L’illustratrice AnaRoy s’est jointe au projet grâce au financement de la Fondation de l’IUSMM. Elle accompagne les participants dans le processus créatif de l’exposition en plus de proposer des ateliers concrets lors de ses visites. Lorsque je suis passée au local, les participants créaient des macarons. Ils ont également travaillé à l’oeuvre collective qui servira de visuel pour le dépliant explicatif du projet.

«J’ai toujours voulu travailler dans un projet d’art-thérapie. Un membre de ma famille a déjà participé au groupe Les Impatients. C’était beau de le voir ramener autant d’espoir à la maison, avec la fierté de ses oeuvres. Avec la pandémie, j’ai réalisé que la connexion avec les gens me manquait. Je suis contente de connecter en gang, à travers l’art.»

AnaRoy, illustratrice

Le projet permet aux participants de vivre une expérience porteuse de sens en décorant les murs de la clinique qu’ils visitent chaque mois. «Les participants doivent être engagés, assidus et entrer en relation avec les autres. Ce sont tous des objectifs qui amènent au rétablissement. Ce projet peut éventuellement mener vers d’autres expérience, comme un travail, par exemple», explique Audrey.

Un projet récurrent?

«C’est une rare chance de faire partie prenante de l’environnement de soins», lance Lysianne. Elle constate au fil des semaines la fierté et le pouvoir que les participants retrouvent dans les différentes activités de création. «C’est aussi un projet qu’on pourrait reproduire selon différentes thématiques. Qui sait, peut-être que d’autres murs pourront être décorés par les participants chaque année!», exprime l’ergothérapeute.

Une première année qui amène déjà une grande fierté. Et c’est avec la collaboration des bénévoles du groupe Les Impatients, que les ergothérapeutes tiennent à remercier, que ce projet a pu voir le jour. «On utilise le local des Impatients, avec les bénévoles Léo et France. Ils nous ont beaucoup aidé», explique Audrey.

Le vernissage se déroulera le 2 décembre prochain, de 15h à 17h, à la clinique des troubles psychotiques, au deuxième étage du pavillon Lahaise.

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