Émilie Gamelin, Rachel Tourigny, Marie Rollet, Marie Curie-Sklodowska, Éloria Lepage, Judith Jasmin, Jeanne Le Ber, Santa Cabrini… Ces femmes ont tant marqué l’histoire qu’on a nommé nos installations en leur honneur. Sans les nommer une à une, d’autres femmes ont également marqué et marquent encore nos installations.
L’apport des femmes dans les soins de santé et de services sociaux a beaucoup évolué. Si les congrégations religieuses ont énormément contribué au développement de services de santé lors de la fondation des grandes villes, leur implication s’est estompée au fur et à mesure que les services étaient repris par l’État.
À une époque pas si lointaine, la seule place acceptée des femmes était auprès des patients, à prendre soin. Elles n’avaient pas accès aux grandes écoles de médecine ni à la possibilité de faire avancer la recherche et les connaissances médicales.
Une tradition bénévole
Lors de la fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, celles qu’on appelait les Dames patronnesses, souvent femmes de médecins et bénévoles issues de la bourgeoisie, contribuaient à prendre soin des malades et à les réconforter. Le nom a changé, mais vous pouvez toujours reconnaître le blouson rose des fameuses Dames patronnesses. La tradition bénévole est encore bien présente dans nos installations.
Si les bénévoles sont encore à prédominance féminine, elles proviennent aujourd’hui de tous les milieux. D’ailleurs, nous reviendrons en avril sur un portrait plus complet de nos bénévoles.
Professionnalisation de la santé
De nombreux rôles se sont professionnalisés en santé dans les 60 dernières années. Occupées en majorité par des femmes, les préposées, infirmières, infirmières auxiliaires, adjointes administratives contribuent elles aussi au bien-être des patients et de la santé de la population du territoire.
Désormais, les femmes peuvent aspirer à une carrière dans tous les domaines de la santé: gestionnaires, chercheuses, médecins spécialistes en plus des métiers essentiels qu’elles occupent depuis la création des établissements de santé.
Dans notre organisation, les femmes occupent plus de 60 % de la force de travail. Chapeau à toutes ces femmes qui travaillent au bien-être et à la santé de la population de l’Est de Montréal.