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Donner du sang pour guérir de la COVID-19

Depuis le début de la pandémie, la communauté scientifique mondiale tente de trouver des moyens de guérir la COVID-19. Plus spécifiquement, la communauté de médecine transfusionnelle canadienne s’est regroupée et rapidement mobilisée pour mettre sur pied une étude clinique pour traiter les patients atteints de la COVID-19.

CONCOR-1 : une étude multicentrique

L’étude CONCOR-1 est pilotée par Dr Philippe Bégin de l’Université de Montréal, Dre Jeannie Callum de l’Université de Toronto et Dr Donald Arnold de l’Université McMaster.

Elle a pour objectif de déterminer si une transfusion de 500 ml de plasma convalescent (PCC-19) permet de réduire le risque d’intubation et de décès liés au coronavirus. Le plasma convalescent est le plasma prélevé chez un individu s’étant remis d’une infection et qui contient les anticorps nécessaires à la guérison de la maladie. Il a été utilisé dans le passé pour traiter d’autres types de coronavirus (ex. : SRAS) et d’autres infections virales (ex.: Ebola et H1N1).

Déploiement de l’étude au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

L’étude a débuté le lundi 15 juin et est menée dans notre organisation par Dre Mélissa Boileau, hématologue et codirectrice de la banque de sang CIUSSS-EMTL.

Héma-Québec et la Société canadienne du sang sont responsables de collecter les dons de plasma convalescent auprès des patients et travailleurs de la santé guéris, éligibles au don de plasma et intéressés à participer à l’étude.

Un donneur employé du CIUSSS

Luc Laverdière est ouvrier de maintenance au CHSLD Rousselot, grandement touché par la COVID-19. Il l’a attrapé au tout début de la pandémie.

Luc est un des donneurs de plasma. «J’ai vu les annonces. Il a fallu attendre 21 jours après la guérison. On m’a donné un rendez-vous. C’est comme donner du sang», explique-t-il simplement. Toutefois, il ne faut pas avoir porté des enfants ou fait une fausse couche.

Si Luc est complètement guéri de la COVID-19, il en ressent encore les conséquences. «Pendant la maladie, j’ai eu des maux de tête et une grande fatigue.» Cette fatigue est toujours là. Luc a beaucoup de mal encore à recharger ses batteries. Mais il est heureux de participer à une telle étude. Si ça peut aider!

Saviez-vous que vous pouviez contribuer à l’étude en donnant du sang?

Cliquer ici pour obtenir plus d’informations sur les critères de participation

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