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La buanderie tissée serrée à Santa Cabrini

Buanderie Santa Cabrini - Journal Le Fil

Un projet d’envergure attend la buanderie de l’Hôpital Santa Cabrini Ospedale. La seule buanderie qui lave toute la literie de son hôpital dans notre organisation a montré son efficacité et sa pertinence pendant la première vague de COVID-19.

Les treize employés de la buanderie se retrouvent en attente de leurs nouveaux outils de travail: quatre énormes laveuses! Elles seront installées d’ici la mi-septembre. Celles-ci permettront de presque doubler la capacité de lavage dans cette installation. On va passer d’une capacité de 1.6 million de kilos à 2.6 millions de kilos de linge souillés à laver, affirme Jacques Ste-Croix.

Buanderie Santa Cabrini - Journal Le Fil

Un projet rassurant

Depuis 2015, il y avait bien un projet de modernisation de la buanderie dans les cartons et la pandémie a donné le vent dans les voiles au projet, explique Jacques Ste-Croix.

Pat D’Alzonzo est heureux de voir enfin la modernisation de la buanderie. On est content de l’investissement parce que ça garde les employés à l’interne. On est content de voir que la buanderie reste ouverte. Ça va peut-être même créer d’autres emplois! On va doubler notre capacité de laver!, suppose fièrement Vincent.

Buanderie Santa Cabrini - Journal Le Fil

L’adaptation en attendant

En attendant la mi-septembre, l’équipe de la buanderie doit adapter ses méthodes de travail pendant les rénovations. C’est ainsi beaucoup de manutention pour notre équipe qui doit trier le linge qui arrive en vrac, explique Jacques Ste-Croix. C’est ainsi 30 à 40 chariots de linge souillé qui quittent par camion le quai de chargement de Santa Cabrini chaque jour.

Buanderie Santa Cabrini - Journal Le Fil

Pour arriver à une telle gymnastique logistique, il a fallu augmenter l’inventaire de la lingerie: draps, serviettes, etc. pour arriver à une autonomie de six jours. M. Ste-Croix mentionne que la pandémie a aussi fait augmenté de 30% les besoins en buanderie.

Vitesse grand V

En trois mois, le projet sera complété avec le soutien du service des installations matérielles. Pour l’instant, la salle de la buanderie est un véritable chantier. Il fallait sortir les vieilles machines. Ça pèse 12 à 15 tonnes chacune! Sans compter que la technologie datait de plus de 40 ans! La canalisation sera refaite, la ventilation aussi, précise le gestionnaire.

Les machines neuves permettront un travail plus ergonomique. Il y aura aussi une plieuse automatique qui plie 800 morceaux à l’heure! Tout est plié à la main en ce moment. Les employés sont engagés dans le projet. Leurs conditions de travail vont s’améliorer.

L’ambiance lors de ma visite était à la fête. On voyait l’effervescence de ce projet dans les yeux pétillants des travailleurs qui ont plongé dans la première vague de COVID-19 avec des quarts de travail de nuit, sept jours sur sept. La concrétisation de ce projet de modernisation est une forme de reconnaissance pour leur travail.

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