Une complicité père-fille! C’est sans contredit ce qui saute aux yeux quand on rencontre Vincent Gagliardi et sa fille Tanya Gagliardi. Ils rigolent, se taquinent, se relancent en se remémorant de bons souvenirs. Dans cet article, ils nous racontent l’un des chapitres de leur histoire familiale au sein de l’Hôpital Santa Cabrini et du Centre d’accueil Dante.

Une passion intergénérationnelle

La famille Gagliardi a un fort sentiment d’appartenance envers ces deux institutions italiennes. Les deux enfants de Vincent Gagliardi sont nés à l’Hôpital Santa Cabrini. Dans cet établissement, M. Gagliardi s’est épanoui professionnellement pendant 32 ans. «J’ai commencé ma carrière à Santa Cabrini en 1979 comme Chef de service de la compatibilité. Après 6 mois, j’ai été promu comme Directeur adjoint des finances. J’ai fait ça 8 ans. Ensuite, j’ai quitté quatre ans pour l’Hôpital St-Luc. Je suis allé voir ailleurs. Je m’ennuyais trop de chez-nous qui était Santa. Je suis revenu comme Directeur des finances pour évoluer par la suite comme Directeur général adjoint de 2011 à 2015. C’est à ce moment-là que j’ai pris ma retraite.»

Tanya Gagliardi est aujourd’hui travailleuse sociale à l’urgence de l’Hôpital Santa Cabrini Opedale. «J’aime mon travail. J’adore mon équipe. J’adore rencontrer tous types de clientèles. Chaque jour, je ne sais pas ce qui m’attend et c’est ce qui m’attire le plus.» Elle a fait ses débuts dans ces institutions en 2003 alors qu’elle était étudiante. Elle s’occupait des loisirs pendant la période estivale au Centre d’accueil Dante.

Le frère de Tanya a travaillé quelques années à Santa Cabrini. Son parrain et son épouse y ont passé toute leur carrière. D’ailleurs, ce couple s’implique encore pour la Fondation Santa Cabrini aujourd’hui.

Donner la chance

Les valeurs familiales sont dans l’ADN de Santa Carbini et Dante. Le duo raconte qu’à une certaine époque, la direction encourageait les enfants des employés à venir travailler dans ces institutions. «Il y avait un programme d’encouragement pour les membres de la famille. La philosophie, c’était de se dire que, si la mère ou le père travaille bien, il y a de fortes chances que l’enfant soit aussi travaillant. On valorisait l’implication des familles, des autres générations dans le système de santé», souligne M. Gagliardi.

Sa fille Tanya se souvient que bien des familles entières, les parents et leurs trois à quatre enfants, exerçaient leurs métiers dans ces établissements. «C’était beau à voir, c’était enrichissant!» Elle ajoute en riant : «Je peux vous dire qu’il n’y avait pas de passe-droit! J’ai fait ma maîtrise à l’Université McGill, comme mon père d’ailleurs. On passait les entrevues et les examens exigés.»

Tous deux s’entendent aussi pour dire qu’un climat de confiance entre les employés et gestionnaires a toujours régné. «On ne sentait pas de compétition. C’était de l’entraide. Tous avaient leurs niveaux de responsabilité», précise M. Gagliardi.

Santa tatoué sur le coeur

«On espère que l’esprit « cabrinien » va continuer d’exister. Longues vies à ces institutions! On souhaite qu’elles puissent s’épanouir à l’intérieur du CIUSSS.»

La rencontre s’est terminée sur une note humoristique et chaleureuse, à l’image de la famille Gagliardi.

Tanya lance en s’esclaffant, en parlant de son père : «Il ne veut pas s’en aller! Il n’arrive pas à quitter. Il est encore là aujourd’hui.» Effectivement, depuis 2015, année de retraite de Vincent Gagliardi, celui-ci s’implique sur le comité consultatif de la présidence du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. Il renchérit en nous montrant sa carte d’employé qu’il conserve précieusement «J’ai donné ma vie à Santa Cabrini.»

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