Le 25 mars avait lieu la Journée de reconnaissance des assistantes techniques en pharmacie, un métier méconnu et pourtant indispensable : sous la supervision du pharmacien ou de la pharmacienne, ce sont elles qui assemblent les ordonnances, constituent les dossiers-patients et exécutent quantité de tâches techniques liées à la préparation apothicaire. Grâce à trois témoignages, Le Fil a tenté de saisir les rouages de ce boulot minutieux.

L’histoire de Laury

Laury Bannon est arrivée au CIUSSS-EMTL en pleine pandémie de COVID-19 : elle y travaille depuis un peu plus d’un an, en centre hospitalier et sur les quarts de soir. « Mon premier travail a été dans une pharmacie, confie-t-elle. Je rêvais d’aller œuvrer derrière le comptoir ! Sitôt que j’ai été assignée au laboratoire, j’ai tellement adoré ça que je me suis tout de suite inscrite à la formation technique d’assistante en pharmacie. J’ai fait mon stage à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et j’ai eu la piqûre : j’ai l’impression d’aider davantage en milieu hospitalier qu’en pharmacie ! » Ce qui la passionne, dans son métier (outre les patients en gériatrie qui l’émeuvent) ? « Bien que ça puisse le sembler, c’est un travail qui n’a rien de routinier, note Laury. Je prépare tous les jours de nouvelles formules et j’apprends en continu parce qu’il y a toujours de nouveaux médicaments prescrits. C’est stimulant et varié. »

L’histoire d’Isabelle

Isabelle Vallières travaille au CIUSSS-EMTL depuis 31 ans, d’abord comme préposée aux bénéficiaires puis comme assistante technique en pharmacie. Elle est basée à l’Hôpital Santa Cabrini Ospedale. « Je suis manuelle et minutieuse, note-t-elle. Faire des mélanges pharmaceutiques précis, c’est le bon emploi pour moi. Et plus encore dans un centre hospitalier à dimension humaine comme HSCO, précise Isabelle, car sans être trop gros, on y dispense des soins aigus, notamment en oncologie. Ça me donne la chance de préparer une variété de médicaments. Les journées filent : on ne s’ennuie pas, il y a des défis à relever et on apprend tout le temps ! » Isabelle salue aussi la grande autonomie que lui procure son métier d’assistante technique en pharmacie. « On valide notre travail entre nous, en vérifiant nos collègues. C’est très valorisant ! »

L’histoire de Janie

Janie Arsenault exerce le métier d’assistante technique sénior en pharmacie depuis bientôt cinq ans. Elle est aujourd’hui basée à l’IUSMM, mais a aussi travaillé auprès de la clientèle gériatrique des CHSLD. « Ce métier m’intéresse, car il permet de toucher à plusieurs sphères de la science : médecine, chimie, etc. Ça allie travail d’équipe et concentration individuelle, et ça alterne entre tâches de bureau et action sur le terrain. C’est varié », confie Janie. La clientèle de l’Institut universitaire en santé mentale lui plaît beaucoup. « Ce n’est pas la préférée de bien des gens et pourtant, c’est un milieu humain et valorisant. Ça bouge et on sent qu’on aide les gens dans le besoin », admet-elle. Grâce aux tâches spécifiques qui lui sont assignées, Janie a notamment pu assister à des séances d’électrochocs, ce qui lui a permis de voir d’autres aspects du milieu médical et de mieux comprendre « le pourquoi du comment », comme elle le dit si bien.

La prochaine fois que vous recevrez vos ordonnances, souvenez-vous que derrière leur préparation se cache une assistante technique en pharmacie affairée, minutieuse et dédiée, qui a votre bien-être et votre santé à cœur.

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