img-logo-QcCIUSSS-2-02@2x

Travailler à 600 km de la maison

Hotel-Hôpital

La solidarité se montre sous différents visages en temps de pandémie. J’ai appris qu’une délégation de professionnels de la santé du Bas-Saint-Laurent venait prêter main-forte au site non-traditionnel de notre organisation, l’hôtel devenu un centre d’hébergement de transition. Fière de ma région natale, j’ai voulu en apprendre plus sur cet élan de solidarité!

Nathalie Adams, adjointe administrative

Arrivée depuis quelques jours à peine, Nathalie Adams a déjà enfilé plusieurs quarts de travail à l’hôtel. Technicienne en administration au CISSS du Bas-Saint-Laurent, elle travaille à la logistique.

Ici, elle assiste les chefs de service: faire l’inventaire des équipements de protection individuelle, des boîtes à lunch, des uniformes, en plus de participer à l’élaboration des horaires.

Pourquoi venir soutenir à Montréal?

«Quand il arrive une crise humanitaire à l’étranger, on voit ça à la télévision et on a envie d’aller aider. Mais c’est souvent impossible. La crise humanitaire en ce moment, elle est chez nous. J’ai tout de suite eu envie d’aider. J’en ai parlé à mon conjoint et le lendemain je me portais volontaire», explique-t-elle.

Chaque jour de travail, Nathalie porte un masque même si elle ne côtoie pas les travailleurs des zones chaudes. «On est bien logé, bien nourri. On sent que les chefs de service sont à l’écoute des employés. On nous a expliqué toutes les choses qu’on doit faire pour se protéger.»

Elle tient d’ailleurs à donner un coup de chapeau pour l’organisation du site non-traditionnel. «C’est extrêmement bien organisé. C’est vraiment un beau travail d’équipe

Geneviève Gagné, infirmière en néonatalogie

Sa voix rauque du matin a rapidement passé à un ton enjoué. Geneviève Gagné travaille à l’hôpital de Rimouski, en néonatalogie. «On entendait parler que c’était difficile à Montréal, notamment auprès des personnes âgées. J’ai été touchée d’apprendre que certains résidents n’avaient pas tous les soins à cause de la pandémie», explique d’emblée l’infirmière.

À Rimouski, les cas sont stables. «On s’est préparé et on attendait les cas de la COVID-19, mais on était dans un creux de vague. Alors j’ai levé la main pour aller à Montréal, pour aider.»

Geneviève travaille dans les étages tièdes avec des personnes âgées ayant des problèmes cognitifs. «Ils sont parfois confus, font de l’errance. Le confinement est plus difficile pour eux

Comme elle a déjà fait de l’aide humanitaire avec Médecins sans frontières, Geneviève a aussi une expérience à partager. «Je ne suis pas stressée, je n’ai pas peur. Je suis ici pour deux semaines et je trouve que c’est une belle expérience», ajoute-elle.

Vous pourriez aussi aimer

Isabelle vérifie les payes

C’est un secteur administratif névralgique, surtout considérant l’augmentation du nombre d’employés depuis la pandémie. J’ai fait le point avec Isabelle Fayolle, agente de gestion financière au Service de la paie. Si on comptait 15 000 employés à la fusion en 2015, le CIUSSS compte aujourd’hui 18 500 paies actives, 20 (...)

Balado 4 – Les quatre saisons de la pandémie

Au début du mois d’avril 2020, un site non-traditionnel était mis sur pied pour accueillir des personnes atteintes de la COVID-19. Situé dans un hôtel du centre-ville, ce site a permis de limiter la propagation dans certains milieux de vie de notre territoire. J’ai en parlé avec Geneviève Chartrand, alors (...)

Le doux chuchotement d’Ariane

Ariane Desrochers a vendu 400 boîtes de sucre à la crème en deux mois pour les bébés prématurés de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Je l’ai rencontrée à son travail, dans le ventre de la néonatalogie, au 8e étage de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Après la Journée de la prématurité l’automne dernier, Ariane Desrochers, infirmière (...)