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Virage numérique en accéléré

Malgré la pandémie, il faut maintenir certains services de santé à la population. Pour assurer la protection du personnel et des usagers, les CLSC du territoire ont mis en place un portail de prise de rendez-vous pour les prélèvements.

Clic-Santé a été mis sur pied pour permettre aux usagers de prendre rendez-vous. «On veut éviter que les patients se présentent en grand nombre le matin et que ça augmente le risque de contagion», explique Laurence Boisvert, chef de secteur – liaison avec la communauté, Centre d’expertise en maladies chroniques (CEMC) et Guichet d’accès clientèle orpheline (GACO).

Des agentes administratives aux prélèvements qui participe à l’intégration de Clic-Santé.

Une accélération d’un projet déjà prévu

La mise en place de ce service de prise de rendez-vous était déjà prévue pour plus tard cet automne. «Mais avec la pandémie, on a pu accélérer l’implantation», précise Laurence, ajoutant qu’ils ont pu connecter les rendez-vous des huit CLSC à ce portail en deux semaines.

L’achalandage pour des prélèvements a significativement diminué depuis le début de la pandémie. «Ainsi, nous avons pu former tout le personnel, monter la plateforme…». Laurence a été mise en charge de ce dossier le 16 mars. «Le 30 mars, on était prêt! On a pu prendre le temps d’évaluer les besoins au prélèvement, répondre aux questions du personnel avant le lancement officiel de la plateforme», raconte la gestionnaire.

portal3.clicsante.ca

Des changements administratifs

Si la majorité des changements sont administratifs, ils sont pour toujours! «Les patients sont contents. Personne n’aime ça attendre dehors à 6h le matin pour des prélèvements», ajoute-t-elle en disant que c’est environ 150 patients par matinée qui passent dans un centre de prélèvement.

Le plus gros défi: communiquer à la population qu’il existe un site pour prendre rendez-vous. «On essaie d’encourager les gens à utiliser le site, même s’il est possible d’appeler pour prendre rendez-vous. Même auprès des clientèles plus vulnérables, en situation d’itinérance ou les personnes plus âgées, moins connectées.» Elle ajoute toutefois que les patients qui n’ont pas internet peuvent appeler à leur CLSC pour prendre rendez-vous.

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