img-logo-QcCIUSSS-2-02@2x

Prévenir le déconditionnement : l’affaire de rebeca

Rebeca est touchante, rien de moins. Une matinée passée en sa compagnie, c’est bien assez pour constater tout l’amour qu’elle porte à la physiothérapie et le bien qu’elle fait dans la vie des résidents.

Partageant son temps entre ses études universitaires en kinésiologie et le CHSLD de Saint-Michel, Rebeca assure une présence pleine d’empathie et d’assurance auprès des personnes âgées. Son mandat en tant que technologue en physiothérapie : aider les résidents à maintenir la force, l’équilibre et la mobilité nécessaires à leur bien-être. Ce qu’elle fait aussi : mettre le sourire partout où elle passe.

Lundi, 9 h. Faut-il bâtir un plan de traitement à la suite d’une fracture, d’une tendinite ou d’une chirurgie pour une prothèse? Les journées sont rarement tranquilles pour Rebeca, mais il n’y a pas de requêtes en ce sens sur son bureau ce matin. Elle commence donc sa tournée. D’un étage à l’autre, elle discute de cas particuliers avec ses collègues, fait marcher un résident, en fait danser un autre. « Il ne faut pas sous-estimer la différence que quelques minutes d’activité physique peuvent faire », me dit-elle. Il faut aussi évaluer l’autonomie de deux nouveaux venus et s’assurer qu’ils soient en sécurité dans leur nouveau chez-soi.

Technologue en physiothérapie

« Je collabore également avec les équipes sur les étages pour les sensibiliser à l’importance de prévenir le déconditionnement. » Ici, préposés aux bénéficiaires, infirmières auxiliaires et infirmières travaillent conjointement avec les membres de l’équipe de la réadaptation pour appliquer le Guide de prévention du déconditionnement chez les résidents. L’idée, c’est d’accompagner les résidents pour intégrer des exercices adaptés à leur condition de santé pour favoriser leur santé, tout en diminuant les risques de chutes et de plaies de pression.

À rebours de bien de ses collègues de classe, la jeune technologue en physiothérapie a décidé de faire ses premiers pas professionnels en CHSLD plutôt qu’en clinique privée. Ce choix, elle ne le regrette pour rien au monde. « Grande passionnée de sports, je pensais travailler auprès d’athlètes, mais j’ai eu un réel coup de cœur pour la gériatrie pendant un stage au CIUSSS-EMTL », me dit-elle. Elle poursuit : « Ici, je peux me permettre une approche très humaine et je sais que l’impact que j’ai dans la vie des résidents va au-delà du physique. »

Merci à la lumineuse Rebeca ainsi qu’à tous les technologues et physiothérapeutes de l’hébergement pour le rôle clé que vous jouez dans la santé des aînés.   


À lire aussi :

Vous pourriez aussi aimer

Que va apporter un nouveau pavillon de dialyse?

Il y a quelques semaines, on m’a posé une question qui m’a prise de court par son évidence, mais aussi sa complexité : Qu’est-ce que ça va apporter le nouveau pavillon? Naturellement, ma première pensée a été dirigée vers l’environnement physique! La lumière, l’espace, la modernisation… Mais au-delà du plaisir (...)

Test de connaissances de la profession infirmière!

Pour souligner la Semaine de la profession infirmière, le comité de la relève infirmière proposait de jouer à un jeu-questionnaire de style Jeopardy. J’ai surpris quelques étudiants en soins infirmiers au Collège Maisonneuve en action à l’entrée de la cafétéria de l’Hôpital Santa Cabrini Ospedale. C’était un midi occupé pour (...)

La route de l’HMR

Elle a été la rue Poulin, puis la 45 avenue. Le 20 juin 1954, le boulevard de l’Assomption est inauguré. Construit pour desservir le nouvel hôpital Maisonneuve, l’axe routier a été inauguré au milieu de nulle part. Aujourd’hui un tronçon de 3,6 km entre la rue Jean-Talon et Hochelaga, les (...)