Juste avant Noël, je suis allée rencontrer Guillaume Canuel, infirmier clinicien et précepteur de stage. J’ai appris beaucoup sur l’importance de son rôle afin de former la relève.
Ce matin-là, six stagiaires en première année de soins infirmiers à l’Université de Montréal sont assis à la table du salon du personnel du 6CD, en chirurgie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Ils échangent sur le bilan des patients. Après avoir fait une première tournée, chacun doit s’assurer des médicaments à donner.
Un précepteur engagé
Guillaume Canuel est infirmier depuis 13 ans. Il a d’abord été préposé, ensuite infirmier, puis infirmier clinicien. Il est maintenant précepteur de stage à temps plein. «Au départ, j’ai une formation spécialisée en soins intensifs. Mais j’accompagne aussi des stagiaires dans d’autres milieux, comme ici à la chirurgie.»
Si la dynamique en stage aux soins intensifs se base davantage sur une formation individuelle, la dynamique de groupe est différente, selon Guillaume. «Aux soins intensifs, on accompagne un stagiaire à la fois dans les soins critiques à prodiguer. En chirurgie, c’est davantage une collaboration et un échange pour s’assurer que les patients ont les meilleurs soins selon leurs besoins.»
Cultiver le doute
Lors de ma visite, j’ai pu assister à des discussions avec les stagiaires où Guillaume entretenait le doute sur les effets des médicaments. Il testait clairement les connaissances et les remettait même en doute. «Je cultive le doute chez les étudiants. Ça fait partie de la démarche universitaire de douter», dit-il, sourire en coin.
Selon lui, les étudiants doivent être certains de leurs connaissances pour offrir les meilleurs soins.
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