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Sylvie Boulianne : inhalothérapeute et vaccinée

Inhalothérapeuthe - Journal Le Fil

Sylvie Boulianne avait hâte que la vaccination arrive. Inhalothérapeute depuis 2011 à l’IUSMM, elle est délestée à l’Hôpital Santa Cabrini Ospedale depuis près d’un an. Convaincue de la vaccination, elle encourage tous les employés à se faire vacciner.

«À tour de rôle, on travaille aux soins intensifs, à l’urgence et sur les étages. Mon collègue et moi sommes délestés depuis le début de la pandémie», explique l’inhalothérapeute. Si elle retourne quelques jours par mois à l’IUSMM pour des chirurgies, elle est au coeur de la pandémie à chaque journée de travail.

«Le travail au quotidien est très différent. Les patients qu’on soigne ont besoin de soins critiques. C’est beaucoup de défis et d’apprentissage. La pratique professionnelle est différente», explique-t-elle.

Les inhalothérapeutes : champions de la vaccination

Dans notre organisation, les inhalothérapeutes ont le plus haut taux de vaccination à ce jour. «Ça ne me surprend pas. Dans notre travail, on est beaucoup exposés aux aérosols, notamment lors de la pratique d’actes comme la réanimation, la mise en place de respirateur ou l’intubation», assure l’inhalothérapeute.

Pour Sylvie, la vaccination est une deuxième arme pour se battre contre la COVID. «Les équipements de protection individuelle ont été pendant longtemps la seule arme pour nous protéger de la maladie. Maintenant, on ajoute la vaccination. En tant que professionnelle de la santé, je ne veux pas être un vecteur de transmission pour ma famille et mes patients», affirme-t-elle.

Sylvie admet aussi que de voir les ravages de la COVID au quotidien est un argument assez convainquant pour se faire vacciner. «Notre pratique nous expose aux problèmes respiratoires dus à la COVID. Heureusement, certains s’en sortent, mais on a vu aussi beaucoup de gens en mourir», témoigne-t-elle.

Pas de risque à prendre

Pour imager les risques de complications de la COVID, elle compare la COVID à une boîte de Smarties. «Une fois qu’on a la boîte de 100 Smarties, on sait qu’une sur 100 est mortelle. Est-ce que vous prendriez le risque de manger toutes les Smarties?»

Et il n’y avait pas de doute si elle allait se faire vacciner. «J’avais hâte que le vaccin arrive. On diminue les risques de l’attraper et ça protège tout le monde. Je me fais vacciner contre la grippe chaque année. Je n’avais aucune crainte de me faire vacciner», explique-t-elle.

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