Il y avait de la fébrilité dans l’air, le 30 novembre dernier, à la cafétéria de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Réunis pour une dernière fois, les 39 candidats de la deuxième cohorte de la Relève des cadres célébraient la fin de leur parcours sous les applaudissements de notre président-directeur général, Jean-François Fortin Verreault, visiblement fier.
De formation, les candidats de la Relève des cadres sont infirmiers, travailleurs sociaux, nutritionnistes, spécialistes des ressources humaines et de la communication, etc. Ils ont en commun un fort potentiel pour la gestion et un sens du leadership né. En septembre 2021, ils ont été choisis pour faire partie de la deuxième cohorte du programme. Cette formation – à l’initiative de notre Direction des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques – agit comme tremplin vers des postes de gestion au sein de notre CIUSSS : « Elle sert à outiller des personnes en lesquelles on voit de belles compétences pour le jour où elles seront gestionnaires », explique Nathalie Boulanger, conseillère en soutien et santé organisationnelle.
Dix mois durant, les participants de la Relève des cadres se sont prêtés à des activités diverses : des rencontres avec des leaders et des experts de notre CIUSSS, un atelier sur la réalisation d’entrevues, un jumelage avec un gestionnaire ainsi que des séances sur la gestion du changement, l’importance de la reconnaissance ou encore le climat de travail sain, pour n’en nommer que quelques-unes.
En plein parcours, pas moins de treize membres de la cohorte sont devenus gestionnaires, intérimaires ou réguliers. Qu’ils aient obtenu ou non un poste de cadre, les 39 candidats ont de quoi être fiers ! En parallèle à leurs activités professionnelles habituelles, voilà près d’un an qu’ils consacrent temps et énergie au développement de leurs compétences. « S’engager dans un parcours d’apprentissage au travers du travail est un grand accomplissement », a souligné Hugo Di Pasquale, directeur par intérim des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques, au moment de leur adresser ses félicitations.
De meilleures techniques de gestion, une connaissance accrue de soi-même et du rôle de gestionnaire, un réseau élargi… Pendant la fête de clôture, Le Fil a rencontré cinq participants qui, chacun à leur façon, ont eu la conviction de sortir grandis de la formation.
C’est une école ! La formation a confirmé ma place en gestion et m’a donné les outils à utiliser dans la pratique au quotidien. Ce que j’ai appris, surtout, c’est la façon d’aborder les comportements conflictuels, moi qui ne le suis pas de nature.
Jonathan Gédéon, chef de service en santé mentale, 1re ligne
Ça m’a permis de me connaître, de connaître mon style de gestion et de me donner la confiance que je serai capable de le faire
Taïna Charbonneau, assistante infirmière-chef au Programme jeunesse et activités de santé publique
Je retiens la camaraderie au sein des participants, ce qui permettra d’agrandir mon réseau. Il est très intéressant de pouvoir échanger avec des collègues qui ne sont pas dans notre domaine d’activité.
Daniel Groulx, chef de service par intérim à l’acquisition de talents
J’ai eu l’occasion d’apprendre à gérer les conflits, à motiver une équipe face au changement, à réussir des entrevues. J’ai aussi eu l’opportunité d’en apprendre plus sur moi-même en faisant un test psychométrique. Étant en intérim, à ce moment-là, j’ai pu appliquer les apprentissages sur le terrain.
Laila Ouakrim, chef d’unité de chirurgie plastique, orthopédique et neurochirurgie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Je dirais qu’un des grands éléments que je retiens est le fait qu’être gestionnaire prend du courage et nécessite de sortir de sa zone de confort. Il est important de garder en tête ses valeurs et ceux de l’organisation et de prioriser le bien-être de son équipe. En tant que gestionnaire, on travaille pour notre organisation, mais aussi pour notre équipe.
Tejal Patel, chef de service par intérim des systèmes d’information RH
Pour tout l’engagement et l’investissement personnel dont ils ont fait preuve, nous félicitons chaleureusement Jonathan, Taïna, Daniel, Laila, Tejal et leurs confrères et consœurs de la deuxième cohorte de la Relève des cadres. Qu’ils choisissent de se lancer en gestion ou bien d’emprunter une autre voie, c’est une carrière sans conteste prometteuse qui se dessine devant eux !
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