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Ceux qui tuent le virus

Stephanie Boucher

Ils sont des héros. Leur travail quotidien a été bouleversé depuis la pandémie. Ils travaillent désormais à garder les lieux de santé sécuritaires pour les patients et les employés. Portraits d’employés en hygiène et salubrité.

Avant la pandémie, Stéphanie Boucher travaillait au 8e étage à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Depuis quelques semaines, elle est formatrice des nouveaux employés qui viennent prêter mains fortes en hygiène et salubrité. «C’est plus épuisant comme travail qu’être sur les étages.»

Elle suit donc 10 à 15 personnes dans leur journée afin de s’assurer qu’ils éliminent les risques de contagion de la COVID-19. «Je suis dédiée à la COVID-19. J’assure la supervision des employés afin de rassurer et d’aider le personnel sur les unités.» Elle s’assure que son équipe suit les protocoles de désinfection pour éliminer le virus.

Fonceuse et avide de nouveaux projets, elle est heureuse de faire partie de l’équipe dédiée COVID-19. «C’est très stressant comme travail en ce moment. On est quand même en contact avec les patients. Mais j’ai plus peur à lire les réseaux sociaux qu’à travailler.»

Marie-Eve Pelletier travaille à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal depuis 12 ans. Dans les dernières semaines, elle est assignée à faire les zones high touch, les zones les plus touchées comme les interrupteurs, les poignées de porte, les cadres de porte, les cages d’escalier, etc.

«Je travaille beaucoup ces temps-ci. À la cafétéria, on doit laver les places dès que les gens se lèvent», dit-elle. Si elle prend de nombreuses précautions pour garder le virus loin d’elle, ses mains s’en font ressentir. «Je ne peux plus me désinfecter les mains avec la solution, mes mains sont trop irritées. Le savon est mieux pour mes mains», dit-elle en montrant ses mains rougies.

Elle avoue que la pandémie est dure sur le moral. «Je n’ai pas vu mes enfants depuis un mois. Ils sont en confinement avec leur père», affirme-t-elle, les yeux subitement rougis et embués.

Marie-Eve n’était pas très chaude à l’idée de parler de son travail, ni que je fasse un portrait sur elle. Elle est pourtant celle qui s’occupe de notre département. Alors je voulais saluer son travail, comme celui de tous ceux qui tuent le virus chaque jour pour nous garder en sécurité au travail.

Merci!

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