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De nouveaux employés : les boursiers PAB

On a tous entendu parler de cet appel du gouvernement: de nouveaux préposés aux bénéficiaires seront formés cet été pour joindre les rangs dans les CHSLD. Ils sont en stage, chez nous. Et chacun a une histoire à raconter sur pourquoi il a répondu à l’appel.

William Larouche

Jeune homme, William a été sauveteur, moniteur de camp, serveur pendant ses études en communication. Son accent du Saguenay encore présent si on porte attention, il espérait devenir comédien. «J’ai fait quelques figurations, mais je me suis rendu compte que j’aimais aider les gens.»

Lorsque l’appel a été lancé, William n’a pas vraiment hésité. «C’est une belle opportunité. D’autant plus que deux de mes grands-parents sont en CHSLD. C’est une façon pour moi de donner des soins à d’autres grands-parents.»

Aisha Gisse

La gêne faisait fuir son regard. Elle n’était pas certaine de vouloir parler de son expérience. William l’a convaincu. «J’ai fait mes études en travail social. Mais je me suis retrouvée à travailler en télécommunications.»

Quand elle a vu l’opportunité de revenir à ce qu’elle aime faire dans la vie, Aisha n’a pas hésité. «C’est une nouvelle expérience, un nouveau défi. Mais c’est aussi l’amour d’aider les gens et l’intérêt pour ce qui est social qui m’amène ici.»

Pour l’instant, Aisha aime son stage au CHSLD Marie-Rollet. «Ça se passe bien. C’est dynamique. Il y a une belle équipe sur l’étage.»

Navas Elias

Professeur de tango depuis 10 ans à Montréal, l’Argentin d’origine voit la danse et son travail de préposé comme une continuité. «La danse m’a amené à Montréal il y a 10 ans. Le tango, c’est l’approche humaine, c’est travailler physiquement avec l’autre, prendre soin de son corps pour communiquer», dit-il doucement.

Depuis quelques temps, il cherchait une autre approche pour travailler en relations humaines. «Avec la danse, c’est pas toujours facile de garder une stabilité financière. J’ai fait plein de petits boulots à côté, mais rien qui avait une réelle approche humaine», explique-t-il de son accent chantant.

Il a aussi fait de l’animation et des cours de danse dans des résidences privées. «J’ai travaillé avec des personnes qui souffrent d’Alzheimer et de Parkinson. Avec la musique, leur cerveau arrive à trouver les liens pour garder le contrôle de l’équilibre, de leurs mouvements. Pour certains patients, ils ne tremblent plus du tout en dansant», raconte l’Argentin avec passion.

On sent déjà que toutes ses expériences lui donneront de belles façons d’entrer en contact avec les résidents dont il prendra soin. «Je veux me servir de toutes ces expériences pour faire du bien aux gens.»

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