Une œuvre embellit désormais les murs des cliniques externes pédiatriques de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR). Créée par Pascal Larivière, elle est également signée par la docteure Luong, Marie-Pier, Simon, Tanya, Camille, Olivier…
En entrant dans le Pavillon Rosemont, la beauté de l’œuvre se constate aussitôt. La murale qui orne l’entrée nous plonge dans un univers ludique et imaginaire : sur fond de forêt tropicale et boréale, une famille de loups côtoie des flamants roses. Quand on s’approche, des taches de peinture uniques, comme autant de contributions.
Une œuvre collaborative
C’est à Pascal Larrivière qu’est revenu le mandat de la création artistique. Son travail, depuis près de vingt ans, consiste à amener l’art où il n’y en a pas et à faire peindre des gens qui ne le font pas de manière courante. « Par des gestes simples, petits et grands peuvent participer à une œuvre. J’aime rendre l’art inclusif et accessible. »
« C’est merveilleux de faire vivre une expérience nouvelle aux gens et d’avoir eu la permission d’apporter tant de couleurs dans un hôpital! »
Pascal Larrivière, fondateur de Création Nomade
Plus tôt en juin, comme de petits patients de l’HMR, leur famille et d’autres membres du personnel l’ont fait juste avant moi, j’ai pu mettre ma touche à la peinture collective. Égayer sa pause dîner, se détendre avant un rendez-vous, attendre son enfant, autant de bonnes raisons de prendre le pinceau!
Nous tous, contributeurs volontaires, avions besoin d’encadrement, et c’est précisément là que le rôle du muraliste devenait incontournable. Du haut de son expérience et des œuvres collaboratives que Pascal a semées un peu partout, il a été comme un guide dans la forêt. Ce lundi, après plusieurs jours de travail, il a apporté les dernières touches à l’œuvre.
Représenter et embellir la vie
« Quand les enfants viennent ici, c’est rarement une partie de plaisir. On voulait que ce soit plus joyeux pour eux! » Mission accomplie pour la docteure Luong et ses collègues du Comité social du continuum pédiatrique, instigateurs du projet de la murale. Pour la pédiatre, il importait de symboliser la multiethnicité des usagers de la clinique. En ce sens, la représentation de forêts et d’animaux, d’ici et d’ailleurs, n’est pas anodine. Elle est ravie de toutes les nouvelles couleurs qui magnifient aujourd’hui le milieu de soins : « L’art embellit la vie, il contribue au bien-être! »
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