Au début de sa carrière d’infirmière, Linda Landry travaillait au 5CD, à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Des dizaines d’années plus tard, elle y revient… comme patiente-partenaire.
Après avoir travaillé plusieurs années dans le réseau de la santé, notamment comme gestionnaire, elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer. «Ça été un peu une retraite forcée», dit-elle. Mais elle savait qu’elle voulait continuer de donner au suivant… quand elle irait mieux.
Un retour en cancérologie
«J’ai bénéficié de nombreuses activités qui m’ont aidé à passer au travers, comme Croire. J’ai donc décidé de faire ma formation de patient-partenaire. Ça me tient à coeur d’aider les patients», explique-t-elle. Pour elle, ses trois chapeaux (infirmière, gestionnaire et patiente) lui donnent une expérience globale pour aider l’organisation et les patients à mieux travailler ensemble pour améliorer les soins.
«Je participe aussi à divers comité, notamment celui sur la construction du nouvel hôpital. La reconnaissance de savoir que je peux aider d’autres patients à avoir des bons soins, c’est le point-clé de mon implication.»
Linda Landry, patiente-partenaire
L’Espace partenaires en cancérologie
Présente à l’inauguration de l’Espace partenaires en cancérologie, Linda a participé à son élaboration, avec toute une équipe. «C’est l’aboutissement de beaucoup d’heures de bénévolat. Ça donne beaucoup d’espoir. C’est un lieu pour eux, un lieu d’écoute, de ressources afin que les patients se sentent moins seuls», explique-t-elle, très fière.
D’ailleurs, elle était heureuse de voir autant de membres du personnel s’intéresser à l’Espace partenaires.
Un patient dans son entièreté
Pour Linda, un patient n’est pas seulement un malade. «C’est une personne entière qui veut comprendre ses soins, qui veut y participer. L’Espace partenaires se veut aussi une façon de développer des réflexes d’inclure les patients dans leur trajectoire de soins.»
Pour Linda, il y a une volonté de développer ensemble, tous les partenaires incluant le patient, pour des soins plus larges. «Mon rêve, c’est qu’il y ait ces espaces pour tous les départements, pour chaque équipe de soins. Ça veut aussi aider les équipes à mieux accompagner les patients!»