Imagerie medicale

Ayse travaille comme technologue en radiologie à l’HMR depuis 2010. En 2020, sa sœur Fatma a rallié l’équipe de technologues en imagerie médicale. Une histoire de famille inspirante !

Arrivées adolescentes au Québec, en provenance de la Turquie, Ayse et Fatma n’ont pas terminé leur secondaire. Elles travaillaient alors dans des manufactures. « On est arrivées en 1993. On était des enfants ! On a fait la classe d’accueil au secondaire, mais on a vite pris le marché du travail », raconte Ayse.

Elles se sont mariées et ont eu des enfants. Afin d’améliorer leurs conditions de travail, elles ont alors terminé leur secondaire toutes les deux. Ayse se lance dans les études en technique de radiologie après son premier enfant. Elle obtient son diplôme en 2010, à 30 ans.

« J’ai toujours voulu travailler dans le secteur de la santé. C’est un rêve. Chaque jour, quand je mets ma carte d’identité, je sens que je mets une médaille autour de mon cou », affirme Ayse, les yeux brillants de fierté.

La motivation d’une sœur

Voyant sa sœur se réaliser dans son travail, Fatma caressait aussi l’idée de retourner aux études. « J’ai pensé à la comptabilité, à l’administration. Mais je trouvais ça trop long comme études. Ma sœur me disait de me lancer dans son domaine. J’avais choisi l’électrophysiologie, mais je trouvais que les études allaient être difficiles avec deux enfants », explique Fatma.

C’est après son troisième enfant que Fatma trouve le courage de s’inscrire au collège en médecine nucléaire. « On a fait les portes ouvertes au collège et j’ai choisi la médecine nucléaire à cause de l’horaire. Mes filles étaient petites et je voulais avoir le temps d’être là pour elles », se souvient la mère de famille.

L’encouragement fait toute la différence

Encouragée par son mari et par sa sœur, Fatma termine ses études en 2020, à 40 ans. « J’ai fait mon stage à l’HMR en 2019. Ma sœur était déjà là, je n’ai même pas pensé aller ailleurs. C’était sûr que je choisissais l’HMR ! », ajoute Fatma.

Elle admet que les études n’étaient pas faciles, notamment avec de jeunes enfants. « Mon mari m’a beaucoup soutenue. Il était présent et m’a encouragée quand je trouvais ça plus difficile. Je voulais avoir un diplôme ! », se souvient Fatma.

Fatma ne peut définir aujourd’hui la fierté qui parcourt ses veines. « Je suis tellement fière de moi. Certains nous ont dit qu’on ne réussirait pas. Mais aujourd’hui, j’ai réussi et je travaille dans un métier que j’aime. Je suis tellement contente. »

Ambassadrices inspirantes

Les deux femmes sont maintenant des ambassadrices de leur profession dans leur communauté. « Parfois, il y a des soirées carrières dans la communauté turque. On y va pour parler de notre travail et inspirer d’autres personnes de notre communauté à faire ces études », explique Ayse.

Ayse et Fatma sont fières de faire connaître leur métier, de dire qu’elles travaillent à l’HMR. « Les patients nous aiment beaucoup et on le leur rend bien. On se sent intégrées dans la société québécoise », conclut Fatma.


À lire également :

Partager cet article

Deprecated: Directive 'allow_url_include' is deprecated in Unknown on line 0